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Affichage des articles du mai, 2022

5 septembre 1725 Le mariage polonais de Louis XV

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 5 septembre 1725 Le mariage polonais de Louis XV Le 5 septembre 1725à Fontainebleau, le jeune Louis XV, bel adolescent de 15 ans, épouse la modeste et pieuse Marie Leszczynska (22 ans), fille d'un ex-roi de Pologne en exil et ruiné. Ce mariage de l'arrière-petit-fils de Louis XIV, souverain du plus puissant royaume d'Europe, voire du monde, avec une princesse inconnue, est le résultat d'étonnantes intrigues nobiliaires à la cour de Versailles. Le duc Philippe d'Orléans a gouverné le pays avec le titre de Régent après la mort de Louis XIV, dix ans plus tôt. Quelques mois avant de mourir, le 2 décembre 1723, il fait sacrer le roi à Reims. Louis XV est déclaré majeur le 15 février 1723. Comme l'adolescent ne manifeste pas la volonté de prendre en main les affaires du royaume, le duc de Bourbon offre de s'en charger à la place du précédent régent. Il est prévu que Louis XV, qui n'a pas encore treize ans, épousera plus tard une infante d'Espagne. Mais ce

Edouard Vuillard (1868-1940) "La chapelle du château de Versailles"

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  "La vérité n'accepte pas d'être arrêtée par une quelconque frontière." Jean Paul II UNE PEINTURE D'UN BONHEUR CONTAGIEUX Edouard Vuillard (1868-1940) "La chapelle du château de Versailles" Entre 1917 et 1929 Toile sur papier sur toile H. 96 ; L. 66 cm Paris, musée d'Orsay Donation de Jacques Laroche, sous réserve d'usufruit, 1947 Ce tableau serein et apaisé est paradoxalement né du premier conflit mondial. En pleine tourmente, Vuillard trouve dans l'exaltation du classicisme versaillais un moyen de conjurer l'adversité des temps et de placer son propre travail dans la continuité d'une certaine sensibilité spécifiquement française. Par ce biais, l'artiste affiche également un sentiment national très affirmé, puisque Versailles avait vu en 1871 la proclamation de l'Empire allemand.   Le sujet précis du tableau fut fourni par un concert organisé par la Société des Amis des Cathédrales auquel Vuillard assiste en juin 1917, et où

Madame de Montespan par à François de Troy (1645-1730)

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Madame de Montespan couvre ses murs de peintures et fait de son appartement « le centre de l’esprit » de la Cour du Roi. Sous sa protection, sont placés des artistes aussi illustres que Molière ou les poètes La Fontaine et Philippe Quinault. (Une favorite influente 1640-1707) UNE IDÉE DE PEINTURE Ce portrait de Madame de Montespan d'elle de 1692 , attribuée à François de Troy (1645-1730) et conservée au château de Versailles, il nous la présente - avec la symbolique fleur d'oranger - l'année de son mariage avec Philippe II d'Orléans, duc de Chartres.  François de Troy naquit à Toulouse l'an 1645. Jean de Troy, son père, était peintre de l'Hôtel de ville et lui donna les premières leçons de son art. Il avait reçu de la nature les talents qui font le grand peintre. Il fit le voyage de Paris dans sa première jeunesse. Il étudia d'abord sous Nicolas Loir et quelque temps après (en 1662) sous Claude Lefèvre, fameux peintre de portrait. C'est ce qui, joint à s

Pierre Mignard - Portrait de Jean-Baptiste Poquelin dit Molière (1622-1673) -

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 "Il n'y a en amour que les honteux qui perdent. Ne songez qu'à m'aimer, ne songez qu'à me plaire. Aimable jeunesse suivez la tendresse, joignez aux beaux jours la douceur des Amours. Plus on aime quelqu'un, moins il faut qu'on le flatte."  MOLIÈRE UNE IDÉE DE PEINTURE Pierre Mignard  - Portrait de Jean-Baptiste Poquelin dit Molière (1622-1673) -  Condé Museum  Portrait de Molière peint en 1658. Pierre Mignard, né le 17 novembre 1612 à Troyes et mort le 30 mai 1695 à Paris, est un peintre français.  « On ne sait si c’est durant ce séjour avignonnais que, profitant de sa disponibilité, "Mignard le Romain" entreprit de faire à son tour un portrait de Molière. Son premier historien affirme que le tableau daterait du milieu des années 1660 ( Simon P.  Mazière, abbé de Monville, La Vie de Pierre Mignard, p. 93-95), et une certaine maturité dans les traits de Molière nous inclinerait à le suivre. Quoi qu’il en soit, au contraire de son frère qui av