Articles

Affichage des articles du mars, 2022

Mgr Hyacinthe-Louis de QUÉLEN

Image
 « Non seulement Jésus-Christ était fils de Dieu, mais encore il était d’excellente famille du côté de sa mère. » ( Mgr Hyacinthe-Louis de QUÉLEN) Perle d’humour involontaire, forme d’esprit ultra qu’on n’oserait pas inventer. Très en cour auprès de Louis XVIII et de Charles X, élu à l’Académie française contre Casimir Delavigne en 1824, membre de la Chambre des Pairs, vibrante incarnation de l’Ancien Régime, en plein sermon, l’archevêque lâcha cette formule qui scandalise libéraux et républicains.  UNE IDÉE DE PEINTURE  Une médaille à l'effigie de Mgr de Quélen fut réalisée par le graveur Jean-Jacques Barre en 1840. Un exemplaire en est conservé au musée Carnavalet (ND 0439). Jacques-Jean Barre est un artiste français, né le 3 août 1793 à Paris où il est mort le 10 juin 1855. Graveur général des monnaies à la Monnaie de Paris de 1843 à 1855, il est à l'origine du grand sceau de France et des deux premières séries de timbres-poste du pays. UN PEU D'HISTOIRE  Fils de Jean de

Bonaparte assistant aux massacres des Tuileries

Image
 Peinture datant de 1888,  de Bonaparte assistant aux massacres des Tuileries  (10 août 1792)  par Maurice Realier-Dumas (1860-1928) UNE IDÉE DE PEINTURE Maurice Réalier-Dumas né à Paris le 9 février 1860 et mort à Chatou le 25 décembre 1928 est un peintre et affichiste français. Il est proche, entre autres, du mouvement de l'Art nouveau.  Issu d'une famille de la haute bourgeoisie, Maurice Réalier-Dumas est le fils de Pierre Paul Henri Réalier-Dumas (1834-1898), auditeur au Conseil d’État puis sous-préfet de Montbéliard et de Villeneuve-sur-Lot, et de Jeanne Thérèse Goubie, fille de l'agent de change parisien Joseph Goubie qui possédait l'hôtel Bonaparte1. Né à Paris au 57, rue Saint-Lazare, Maurice Réalier-Dumas passe une partie de son enfance et de son adolescence à Villeneuve-sur-Lot où son père est en poste. Il se lie d'amitié avec Georges Leygues. En 1879, il entre comme élève à l'École des beaux-arts de Paris où il reçoit l'enseignement du peintre Jea

Jean-Baptiste Kléber, le lion indomptable

Image
   Dans le Panthéon alsacien figurent de nombreux militaires. Le général Jean-Baptiste Kléber émerge des rangs serrés des soldats de la Révolution et du futur Empire, non seulement par sa grande taille naturelle et sa carrière originale, mais aussi par sa mort tragique sur les rives du Nil. Kléber a profondément marqué l'imaginaire alsacien et, depuis près de deux siècles, il incarne Strasbourg, sa ville natale.   "Jean-Baptiste Kléber, le lion indomptable" de Philippe Jéhin UNE IDÉE DE PEINTURE Jean-Urbain Guérin, né à Strasbourg le 1er avril 1761 et mort à Obernai le 29 octobre 1836, est un dessinateur et peintre de miniature français.  Au cours de sa carrière, il réalise le portraits de plusieurs généraux de la République dont celui, maintes fois recopié, de Kléber, son ami d'enfance et de Bonaparte. Il laissera aussi un portrait de Mozart. Revenu en France sous le Consulat (1798), il entre au service de Joséphine de Beauharnais et expose au Salon jusqu'en 1827

Portrait de Zoé Victoire Talon, comtesse du Cayla, par François Gérard vers 1825.

Image
Tandis que la dame s'est dégagée et esquivée, les domestiques transportent le président Félix Faure inconscient dans son lit. Le curé de l'église voisine de la Madeleine, appelé d'extrême urgence, demande en arrivant : – Le président a-t-il toujours sa connaissance ? – Non, on l'a faite sortir par derrière. UNE IDÉE DE PEINTURE - MADAME DU CAYLA,  FAVORITE DE LOUIS XVIII Portrait de Zoé Victoire Talon, comtesse du Cayla, par François Gérard vers 1825. Louis XVIII réserve ses mercredis pour tenir compagnie à Mme du Cayla, dans lequel ils jouissent des soirées de jeux « poivrées » avec beaucoup de réparties spirituelles. Le 29 octobre 1822, il lui cède pour 400 000 francs le château de Saint-Ouen, ainsi que des bijoux et de la porcelaine. Lorsqu'il n'est pas en sa compagnie, il lui écrit des lettres plusieurs fois par jour.  Elle était, paraît-il, le dernier amour du roi. Peu à peu, Mme du Cayla réussit à établir un ascendant sur l'esprit de Louis XVIII, comme

LES DRAGONNADES EN FRANCE (1685-1759)

Image
« Les troupes furent envoyées dans toutes les villes où il y avait le plus de protestants ; et comme les dragons, assez mal disciplinés dans ce temps-là, furent ceux qui commirent le plus d’excès, on appela cette exécution la « dragonnade ».  VOLTAIRE (1694-1778), Le Siècle de Louis XIV (1751) Des vexations, le gouvernement monarchique passe à la persécution en 1679 : exclusion des huguenots des offices et de la plupart des professions libérales, suppression des chambres mi-parties (tribunaux moitié catholiques-moitié protestants), conversion des enfants protestants autorisée dès l'âge de sept ans, dragonnades. DE 1685 À 1715 LA DÉVOTION  DE LA  FIN DE RÈGNE DE LOUIS XIV  Des listes d'abjurations par milliers arrivent alors à Versailles. Fort de la conversion de « la plus grande partie des sujets protestants », Louis XIV révoque l'édit de Nantes par l'édit de Fontainebleau (18 octobre 1685) qui rétablit l'unité religieuse du royaume, ciment de l'unité politique.