Articles

Affichage des articles du novembre, 2019
Image
La Querelle du coloris  sous règne de Louis XIV UNE IDÉE DE PEINTURE  Charles de La Fosse - Le sacrifice d'Iphigénie En 1671, Philippe de Champaigne, proche du rigorisme des milieux jansénistes et pourtant admirateur de Titien, blâme les coloristes qui privilégient un « bel éclat extérieur » qui leur fait « oublier l’âme et l’esprit » qui doivent animer « un beau corps ». La couleur serait donc du côté de l’immoralité, du mensonge, de la dissimulation. Entre le partisans d’une beauté intellectuelle de l’art pour qui la facture n’est qu’une sorte d’enveloppe visible d’une idée plus profonde et défenseurs d’une beauté émotionnelle, sensible de l’art pour qui la facture est justement la différence qui fait par essence peinture, les positions peuvent sembler inconciliables. Charles de La Fosse comme un artiste de transition. Si vous voulez, c’est le chainon manquant entre l’art classique de Le Brun et l’art beaucoup plus aimable de Watteau. Il était d’ailleu
Image
Le roi et les philosophes :  le séjour parisien de Christian VII  de Danemark en 1768 UNE "AFFAIRE ROYALE", UN FILM  Portrait du roi Christian VII, (vers 1770).  "Danemark 1770. La passion secrète que voue la reine Caroline Mathilde au médecin du roi, l’influent Struensee, va changer à jamais le destin de la nation toute entière. Royal Affair relate une page capitale de l’histoire danoise, oubliée des manuels français. La relation amoureuse et intellectuelle entre Caroline Mathilde et Struensee, fortement influencée par les philosophes des Lumières, Rousseau et Voltaire en tête, conduira au renversement de l’ordre social établi, et annoncera les révolutions qui embraseront l’Europe vingt ans plus tard." (Synopsis) UNE HISTOIRE DES LUMIÈRES SINGULIÈRES Le 20 novembre 1768, à cinq heures de l’après-midi, dix-huit des plus éminents philosophes, écrivains et scientifiques de France sont rassemblés à l’hôtel d’York à Paris pour une audience
Image
“La peinture  n'est que  de la morale construite.”  STENDHAL UNE IDÉE DE PEINTURE D'UNE REINE DE FRANCE Auteur : Marie Leszczynska (peintre) d'après Oudry, Jean-Baptiste (peintre) Date de création : 1753 (XVIIIe siècle) Emplacement : Corps central, appartement Dauphine Dimensions : œuvre: 65,4 x 105,8 x 2,5 cm cadre: 106 x 141 x 17 cm Matière et technique : huile sur toile Peint par la reine d'après le tableau d'Oudry, 1753 ; offert par la reine à Louis XV pour les étrennes de 1754 ; collection Louis XV ; mentionné à la Surintendance, 9e pièce, dans l'inventaire de Durameau, 1784 ; saisie révolutionnaire ; à Trianon sous le règne de Louis-Philippe ; un des "71 tableaux Rentrée de Versailles", 1er avril 1842 ; au Louvre ? ; retour à Versailles à une date indéterminée ; mentionné à l'hôtel du service des Eaux à Versailles dans l'inventaire de 1824, une mention manuscrite postérieure indique "Compiègne" ;
Image
« HAENDEL EST GRAND COMME LE MONDE»   Franz LISZT UNE IDÉE DE PEINTURE Pierre Mignard (1612-1695) L'Espérance, 1692, huile sur toile, 48,5 x 62,5 cm. En peinture, la mignardise désigne un soin exagéré dans l'exécution, et l'afféterie (Abus du gracieux, du maniéré dans l'attitude ou le langage). QUELLES SONT LES VERTUS THÉOLOGALES ? La foi et l’espérance sont des vertus théologales. Par théologale, il faut entendre : « ayant Dieu pour objet ». Ces vertus disposent l'homme à vivre en relation avec Dieu. Les vertus théologales sont au nombre de trois : la Foi, la disposition à croire aux vérités révélées ; l’Espérance, la disposition à espérer la Béatitude et la Charité, c'est-à-dire l'amour de Dieu et de son prochain. Ces vertus sont infusées par Dieu dans l’âme des fidèles pour les rendre capables d’agir comme ses enfants et de mériter la vie éternelle. L'Espérance est représentée assise, les mains jointes et les yeux levés ver