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Affichage des articles du mai, 2023

La Paix ramenant l'Abondance - Élisabeth Louise VIGÉE LE BRUN (1755 - 1842)

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"POUR CELA, LE FILS DE DIEU EST APPARU"  CANTATE DE JS BACH  (BWV40) UNE IDÉE DE PEINTURE :  - La Paix ramenant l'Abondance -  Élisabeth Louise VIGÉE LE BRUN  (1755 - 1842) Ce tableau est une allégorie représentant la Paix ramenant l’Abondance, thème conventionnel au traitement convenu, atypique dans l’œuvre de l’artiste. La Paix, vêtue d’une tunique brune et d’un manteau bleu, porte ses attributs traditionnels : la couronne de laurier et le rameau d’olivier. L’Abondance prend l’apparence d’une radieuse beauté aussi blonde que son vêtement et les blés qu’elle tient à la main, à côté de sa traditionnelle corne remplie de fruits. L’artiste démontre ici la qualité de sa touche, notamment dans la représentation des tissus. Elle a intégré la leçon des chairs sensuelles de Pierre Paul Rubens (1577-1640), l’un des peintres qu’elle admire, et surtout l’influence de l’école française, celle de Simon Vouet (1590-1649) notamment, dont on trouve l’écho dans l

Le marquis de La Fayette, peint par Joseph-Désiré Court en 1834.

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 "Aucun obstacle, aucun mécompte, aucun chagrin ne me détourne ou me ralentit dans le but unique de ma vie : le bien-être de tous, et la liberté partout.”  LAFAYETTE  UNE IDÉE DE PEINTURE  Portrait de Gilbert Motier, marquis de La Fayette, en uniforme de lieutenant-général de 1791, peint par Joseph-Désiré Court en 1834. Joseph-Désiré Court (1797- 1865) est un peintre français, descendant par sa mère du portraitiste Hyacinthe Rigaud, Joseph-Désiré Court manifesta de bonne heure une vocation pour la peinture. Entré d’abord à l'école municipale de dessin de Descamps, où ses premiers pas furent guidés par Descamps fils, conservateur du musée de Rouen et Carpentier, professeur, il se fit remarquer par de rapides progrès. Il passa ensuite dans l’atelier de Gros, dans les leçons duquel il puisa le secret de cette puissance de coloris qui distingue les plus remarquables de ses ouvrages. La pension que le jeune Court recevait de sa famille pendant son séjour à Paris étant fort restrein

Marie Leszczyńska, reine de France (1703-1768) et le dauphin Louis (1729–1765) (vers 1730), château de Versailles

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“Il est grand temps de rallumer les étoiles.” Guillaume APOLLINAIRE UNE IDÉE DE PEINTURE VERSAILLAISE Marie Leszczyńska, reine de France (1703-1768) et le dauphin Louis (1729–1765) (vers 1730), château de Versailles  d'Alexis Simon Belle (1674-1734). Il fut l'élève de François de Troy et se consacra au portrait. Employé par la petite cour du prétendant Jacques Stuart à Saint-Germain-en-Laye, il est reçu à l'Académie en 1703 (portrait de François de Troy, Versailles). Il exécute les portraits de nombreux grands personnages des cours de France et de Pologne (Marie Leszczinska et son fils, Versailles ; Mlle de Béthisy et son frère, id.). Il peint dans un style qui rappelle encore celui de Mignard, sa personnalité tendant à s'effacer devant celle de ses modèles, à la différence de Rigaud ou de Largillière. L'HISTOIRE D'UNE FAMILLE FRANÇAISE D’un esprit à la fois enjoué et sérieux, très cultivée, elle sait tenir son rôle de reine avec dignité

Marie de Modène (1658-1718) par Simon Pietersz Verelst

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"La plupart des femmes ont toujours assez d'esprit pour se tirer d'une situation difficile. Mieux vaudrait qu'elles aient eu celui de l'éviter."  Lettres (1646-1696)  Marquise de Sévigné UNE IDÉE DE PEINTURE Marie de Modène, née le 5 octobre 1658, était la reine consort d'Angleterre, d'Écosse et d'Irlande en tant que seconde épouse de Jacques II d'Angleterre, de 1685 à 1688, l'année où son mari a été déposé à la suite de la soi-disant Révolution glorieuse .  On la voit ici représentée vers 1680 par Simon Pietersz Verelst, peintre appartenant à une dynastie d'artistes renommée, spécialisée principalement dans les natures mortes, comme en témoigne le bouquet de fleurs qui accompagne l'image de la femme noble. Huile sur toile, Yale Center for British Art, New Haven. UN PEU D'HISTOIRE MODERNE Marie d'Este, princesse de Modène (1658-1718), est une reine consort d'Angleterre, d'Écosse et d'Irlande en tant que seconde é

Fabre d'Églantine (1750-1794)

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  “C'est peu d'aimer, il faut aimer toujours :  on n'est heureux qu'à force de constance.”  Fabre d'Églantine       UN HOMME DE THÉÂTRE (1750-1794) (Buste par Aybram Musée des Beaux-Arts de Carcassonne) Fabre d'Églantine : Acteur, auteur dramatique et homme politique français (Carcassonne 1750-Paris 1794). Établi à Paris à partir de 1787 comme auteur dramatique, il fait jouer plusieurs pièces. Les Gens de lettres, ou le Poète provincial à Paris, comédie en cinq actes et en vers, est reçue au Théâtre-Italien et représentée le 21 septembre 1787. Comme plus tard avec Le Philinte de Molière, Fabre d'Églantine expose dans cette pièce le côté social et politique de la littérature. Mais elle tombe à la première représentation.  Augusta, tragédie créée à la Comédie-Française le 8 octobre 1787, n'a que six représentations. De son côté, Le Présomptueux, ou l'Heureux imaginaire, comédie en cinq actes en vers créée à la Comédie-Française le 7 janvier 1789, tombe

"LE SIÈGE DE YORKTOWN" par Auguste Couder

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 "CONSIDÉRATIONS SUR LE BUT MORAL DES BEAUX ARTS"  par Auguste Couder (1867) UNE IDÉE DE PEINTURE  "LE SIÈGE DE YORKTOWN"  par Auguste Couder Louis Charles Auguste Couder né le 1er avril 1789 à Londres et mort le 21 juillet 1873 à Paris, est un peintre français.  Fils de Jean-Baptiste Couder, colon à Saint-Domingue, Auguste Couder nait à Londres le 1er avril 1789. Peintre d'histoire élève de Jean-Baptiste Regnault et de Jacques-Louis David à l'École des beaux-arts de Paris, Auguste Couder débute au Salon de 1814 avec La Mort du général Moreau (conservé au musée des beaux-arts de Brest). Il est élu membre de l'Académie des beaux-arts en 1839, et promu officier de la Légion d'honneur en 1841... Le château de Versailles est resté sans véritable emploi durant la Révolution et l’Empire. On y avait installé un « musée spécial de l’Ecole française », sorte d’annexe du Louvre pour les peintres français contemporains, mais la création du musée des peintres vi