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Affichage des articles du juin, 2021

SAINTE CÉCILE PATRONNE DES MUSICIENS par Pierre MIGNARD (1612-1695)

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 "La bonne musique ne se trompe pas,  et va droit au fond de l'âme  chercher le chagrin qui nous dévore" STENDHAL UNE IDÉE DE PEINTURE Pierre Mignard (1612-1695) Élève de Vouet, il travailla en Italie, à Rome surtout, de 1635 à 1657, avant de rejoindre Paris sur la demande de Louis XIV ; il exécuta alors plusieurs commandes, telle la coupole du Val-de-Grâce (1663). Portraitiste réputé, il sut flatter le modèle, mais aussi mêler l'expression à la grâce dans des tons clairs et frais, à l'opposé de la majesté de Le Brun. À la mort de son rival (1690), il lui succéda comme premier peintre du roi et directeur de la manufacture des Gobelins. Son frère Nicolas (Troyes 1606-Paris 1668), installé à Avignon après un séjour à Rome, se consacra à des tableaux religieux et à des ouvrages décoratifs marqués d'influences italiennes. À la fin de sa vie, il fut appelé à décorer un appartement du roi aux Tuileries. SAINTE CÉCILE PATRONNE DES MUSICIENS Cécile de Rome (+ entre 17

AUGUSTIN PAJOU (1730-1809)

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 “Jouer à l’opéra est plus facile que jouer au théâtre, car la musique est déjà écrite, alors qu’au théâtre il faut composer sa partition soi-même.”  NATALIE DESSAY QUI ÉTAIT AUGUSTIN PAJOU (1730-1809) ? Fils d'un sculpteur-menuisier, Augustin Pajou grandit à Paris, dans le faubourg Saint-Antoine. Élève du sculpteur Jean-Baptiste Lemoyne (1704-1778), il est lauréat du prix de Rome en sculpture de 1748. Le roi Louis XV lui offre son aide financière lorsqu'il étudie à l'Académie de France à Rome. En 1761, il épouse Angélique Roumier, fille du sculpteur Claude Roumier. De leur union naissent deux enfants : Flore Catherine Pajou (1764-1841) et Jacques Augustin Catherine Pajou (1766-1828) qui fut peintre d'histoire et de portraits. Agréé à l'Académie royale à Paris en 1759, il y est reçu en 1760 avec son marbre de Pluton enchaînant Cerbère (Paris, musée du Louvre). Il est nommé professeur de l'Académie royale de peinture et de sculpture le 7 décembre 1760 et est prom

Portrait en pied de Louis XV (1760) par Louis-Michel Van Loo (1707-1771)

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"LE FLAMBEAU DE L'ÉTUDE ÉCLAIRE LA RAISON."   Alphonse de LAMARTINE UNE IDÉE DE PEINTURE  Portrait en pied de Louis XV (1760)  par Louis-Michel Van Loo (1707-1771) Louis-Michel Van Loo sensible aux nécessités du portrait d'apparat à la suite de Rigaud, aux finesses de l'étude psychologique, qui rappellent certaines figures de Greuze ou de Joseph Vernet... En 1765, il succéda à son oncle Carle comme directeur de l'École des élèves protégés. Louis XV paraît imperturbable quand seules les lourdes tentures cramoisies semblent bouger au gré d’un ciel orageux et du vent de l’histoire. Face à ce monarque dont le regard apaisé dit tout, dont l’âme semble mise à nue, la question se pose de savoir si c’est un roi qui incarne la paix, garant de la prospérité de ses sujets, ou un roi de la guerre à l’orée du champ de bataille. La première hypothèse peut sembler la bonne dans une France qui, préservée sur son territoire, connaît ou vient de connaître e