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"Marie-Antoinette se rendant au supplice" (1887) de François Flameng (1856-1923)

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 MARIE ANTOINETTE SE RENDANT AU SUPPLICE  (Marie-Antoinette le 16 octobre 1793)  UNE IDÉE DE PEINTURE HISTORIQUE  "Marie-Antoinette se rendant au supplice" (1887) de François  Flameng (1856-1923)  "Huile sur toile , 252 × 158 cm" Propriété de la ville de Senlis, musée d'Art et d'Archéologie Son œuvre prolifique et d’une grande variété puisqu’il œuvra aussi pour l’illustration de billets de la Banque de France, qu’il réalisa des affiches, qu’il décora des éventails reste très caractéristique du polymorphisme des artistes de la seconde moitié du XIXe siècle, et particulièrement de ceux qui naquirent sous le Second Empire à l’image de Maurice Leloir ou de Georges Caïn.  Flameng cependant plus que ces derniers réussit à conjuguer la réussite financière, qu’il obtint sur le marché de l’art, et la réussite institutionnelle qui lui ouvrit les portes des institutions les plus prestigieuses.  Son influence des années 1880 aux années 1920 en fait une figure de premier
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 L'AFFAIRE  DU COLLIER DE LA REINE  (1784-1785) Pour regagner les faveurs de Marie-Antoinette, le cardinal de Rohan entreprend d’offrir à la reine un somptueux collier. Mais la reine n’est pas la reine... Un scandale d’État commence. Louis-René-Édouard de ROHAN-GUÉMÉNÉE CARDINAL DE ROHAN Né à Paris, le 25 septembre 1734. Petit-neveu et coadjuteur du cardinal Louis-Constantin de Rohan, ambassadeur à Vienne en 1772, il scandalisa par son luxe et ses légèretés l’impératrice Marie-Thérèse qui demanda son rappel en 1774 ; à son retour en France, il fut nommé grand aumônier, évêque de Strasbourg en 1779 et cardinal. Compromis dans l'affaire du Collier, il fut mis à la Bastille, puis, absous par le parlement, il fut exilé à l'abbaye de la Chaise-Dieu, en Auvergne. Député aux Etats généraux, il fit partie de l'Assemblée Constituante et émigra de bonne heure dans la partie transrhénane de son diocèse où il leva des troupes pour l'armée de Condé. Le prince de Rohan avait été
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 «Et ce prince admirable Passe ses nuits à table En se noyant de vin Auprès de sa putain.» (L’impopularité du Régent s’exprime  par des Pamphlets anonymes) UNE IDÉE DE PEINTURE Philippe, duc d'Orléans, régent de France (1674-1723) et Minerve  (sous les traits de Marie-Madeleine de La Vieuville, marquise de Parabere, sa maîtresse (1693-1750)  Peint vers 1715-1716 par Jean-Baptiste Santerre  (1651–1717) huile sur toile (248,0 cm x 160,0 cm)  Jean-Baptiste Santerre naquit à Magny-en-Vexin, fils d'André Santerre et de Madeleine Delespinay, douzième enfant d'une famille nombreuse et peu fortunée. Sa date de naissance et sa filiation ont souvent été confondues avec celles d'un lointain cousin né à Magny-en-Vexin le 1er janvier 1658. D'abord apprenti chez le portraitiste François Lemaire puis chez le peintre Bon Boullogne, il commence sa carrière comme portraitiste et son portrait de Michel-Richard de Lalande, surintendant de la musique du Roi, sera interprété en gravure p