"Marie-Antoinette se rendant au supplice" (1887) de François Flameng (1856-1923)
MARIE ANTOINETTE SE RENDANT AU SUPPLICE
(Marie-Antoinette le 16 octobre 1793)
UNE IDÉE DE PEINTURE HISTORIQUE
"Marie-Antoinette se rendant au supplice" (1887) de François Flameng (1856-1923) "Huile sur toile , 252 × 158 cm" Propriété de la ville de Senlis, musée d'Art et d'Archéologie
Son œuvre prolifique et d’une grande variété puisqu’il œuvra aussi pour l’illustration de billets de la Banque de France, qu’il réalisa des affiches, qu’il décora des éventails reste très caractéristique du polymorphisme des artistes de la seconde moitié du XIXe siècle, et particulièrement de ceux qui naquirent sous le Second Empire à l’image de Maurice Leloir ou de Georges Caïn.
Flameng cependant plus que ces derniers réussit à conjuguer la réussite financière, qu’il obtint sur le marché de l’art, et la réussite institutionnelle qui lui ouvrit les portes des institutions les plus prestigieuses.
Son influence des années 1880 aux années 1920 en fait une figure de premier plan qui appelle probablement une nécessaire réévaluation pour la compréhension de l’art sur cette période.
UN PEU D'HISTOIRE MODERNE
Depuis sa fuite et son arrestation à Varennes en juin 1791, le sort de la famille royale était en suspens.
La journée insurrectionnelle du 10 août 1792 allait sceller tragiquement son avenir. Louis XVI, reconnu coupable d’intelligence avec les puissances étrangères, est exécuté le 21 janvier 1793.
Enfermée à la prison du Temple avec ses enfants et sa belle-sœur, Marie-Antoinette redoute ce qui l’attend, même si pendant le procès du roi le sort des autres membres de la famille royale n’a pas été envisagé.
Alors que les difficultés intérieures et extérieures menacent de renverser la jeune République, Marie-Antoinette, symbole de l’Ancien Régime et incarnation du mal pour une Révolution tentant d’édifier une ère nouvelle, est transférée à la Conciergerie.
Le 3 octobre, la Convention décide de la traduire devant le Tribunal révolutionnaire. Le 15, au terme d’un procès expéditif, elle est condamnée à la peine de mort pour crime de haute trahison. Elle est exécutée le 16 octobre à midi un quart.
LES DERNIÈRES PAROLES
DE MARIE ANTOINETTE
"Mon Dieu, ayez pitié de moi ! Mes yeux n’ont plus de larmes pour pleurer pour vous mes pauvres enfants ! Adieu adieu !". Ces mots retrouvés dans le livre d’heures de Marie-Antoinette sont les ultimes écrits de la reine, et datent d’à peine quelques heures avant son exécution le 16 octobre 1793.
Contrairement à son époux exécuté 9 mois auparavant, la reine ne s’adresse pas à la foule. Mais ses dernières paroles ont été pour son bourreau. On raconte qu’elle lui a accidentellement marché sur le pied, et s’est confondue en excuses. “Monsieur, je vous demande pardon, je ne l'ai pas fait exprès” : tels auraient été les derniers mots de Marie-Antoinette
UNE IDÉE DE MUSIQUE
Haydn (1732-1809) forme avec Mozart et Beethoven la première Ecole de Vienne. Son influence sur la musique allemande est considérable, et pas seulement auprès de ses élèves. Il fixe le cadre classique des grands genres comme la symphonie et le quatuor, et pose les bases de ce qui deviendra l’orchestration romantique du XIXème siècle.
LES 7 DERNIÈRES PAROLES DU CHRIST EN CROIX (HAYDN)