Portrait en pied de Louis XV (1760) par Louis-Michel Van Loo (1707-1771)
"LE FLAMBEAU DE L'ÉTUDE ÉCLAIRE LA RAISON."
Alphonse de LAMARTINE
UNE IDÉE DE PEINTURE
Portrait en pied de Louis XV (1760)
par Louis-Michel Van Loo (1707-1771)
Louis-Michel Van Loo sensible aux nécessités du portrait d'apparat à la suite de Rigaud, aux finesses de l'étude psychologique, qui rappellent certaines figures de Greuze ou de Joseph Vernet... En 1765, il succéda à son oncle Carle comme directeur de l'École des élèves protégés.
Louis XV paraît imperturbable quand seules les lourdes tentures cramoisies semblent bouger au gré d’un ciel orageux et du vent de l’histoire. Face à ce monarque dont le regard apaisé dit tout, dont l’âme semble mise à nue, la question se pose de savoir si c’est un roi qui incarne la paix, garant de la prospérité de ses sujets, ou un roi de la guerre à l’orée du champ de bataille. La première hypothèse peut sembler la bonne dans une France qui, préservée sur son territoire, connaît ou vient de connaître en Europe et surtout en Amérique du Nord les soubresauts de la guerre de Sept Ans, conclue en 1763 par le traité de Versailles.
UN PEU D'HISTOIRE MODERNE
Lassée du carcan de la pompe royale et de la rigidité des mœurs imposée par un Louis XIV tombé en dévotion, la noblesse aspire à la gaieté et à l’insouciance. L’exemple du libertinage affiché par le Régent encourage cette libération.
Ecartés du pouvoir, poursuivis ou interdits hier, hommes et idées sont maintenant les bienvenus. Les jansénistes sortent des prisons, les nobles sont rappelés aux hautes fonctions gouvernementales, le Parlement recouvre son droit de remontrances.
Cette recherche d’une relative proximité, d’un relatif réalisme, s’explique par plusieurs raisons – idéologiques, personnelles et, par-dessus tout, politiques. D’abord, elle répond à l’exigence d’un monarque simple tel que le voulaient les philosophes.
Ensuite, Louis XV est alors un quinquagénaire solide, quels que soient les inconvénients de rhumatismes résiduels. Il avait porté beau, les contemporains en convenaient, et tous n’étaient pas des flatteurs, mais son embonpoint, son teint livide et un semblant de dépression frappent désormais les observateurs.
UNE MUSIQUE D'UN BONHEUR CONTAGIEUX
Rameau-Les Boréades-
Marc Minkowski 2004 Opéra de Lyon (extrait)
https://youtu.be/2V8O8W30sH4
Jean-Philippe Rameau (1683-1764) est un compositeur et théoricien français de la fin de la période baroque et du début du classicisme dont il symbolise l’apogée. Premier théoricien de l’harmonie classique, il s’impose comme une référence. Son art se déploie principalement dans des œuvres lyriques, en particulier le genre de l’opéra-ballet, et dans la musique pour clavecin.
"Les Boréades" est un opéra commandé à Rameau par l'Opéra de Paris, mis en répétition durant l'été 1764. Atteint de "fièvre putride" le 23 août, Rameau mourut le 12 septembre et laissa l’œuvre inachevée. Tragédie lyrique en cinq actes, livret de Louis de Cahusac.
Le Monde de la Musique – juillet/août 2004
« …pour Les Boréades, à Lyon, Marc Minkowski s’entoure de nouveaux venus. Stéphane Degout, hier Borilée chez Christie, incarne un hiératique Adamas et confirme son talent. Grande découverte, François Lis offre à Borée une envergure dramatique et une diction remarquables un chanteur à suivre. Le Calisis tendu mais insolent de Tom Allen et le Borilée hargneux de Marcel Bonne sont aussi des révélations. Quant à Paul Agnew, déjà Abaris dans la production de l’opéra de Paris, il confirme son intelligence du rôle et son élégance suprême dans le registre élégiaque. Les Boréades n’appellent pas le même déluge d’images que Les Paladins. C’est dans l’âme et le coeur des personnages que se joue le théâtre. Laurent Pelly, catalogué maître de l’inventivité, a choisi la sobriété.
Le premier acte peine en effet à s’animer. Le cinquième acte se distingue en revanche par une belle idée aussi scénique que dramatique l’immense ventilateur qui accompagne l’inflexible Borée bascule pour se transformer en prison dans laquelle le dieu du vent septentrional retient la reine Alphise. Le metteur en scène nous gâte cependant moins qu’à l’accoutumée. La musique rachète-t-elle cette panne momentanée d’inspiration? Pas sûr. La chorégraphie banale de Lionel Hoche, la voix fatiguée et métallique de Mireille Delunsch, le manque de cohésion de l’orchestre signifient la redoutable difficulté de cette partition. Mais Paul Agnew confirme son intelligence du rôle et son élégance suprême dans le registre élégiaque, et Marc Minkowski n’a pas son pareil pour déchaîner les éléments. »
VOUS AVEZ BON GOÛT !
Ce qui m'anime dans cette quête c'est la curiosité intellectuelle, le goût de la connaissance et l'envie de savoir. Si vous êtes comme moi, avec l'envie d'apprendre, aux rivages de la beauté musicale, picturale, poétique.
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