AUGUSTIN PAJOU (1730-1809)

 “Jouer à l’opéra est plus facile que jouer au théâtre, car la musique est déjà écrite, alors qu’au théâtre il faut composer sa partition soi-même.” 

NATALIE DESSAY


QUI ÉTAIT AUGUSTIN PAJOU (1730-1809) ?

Fils d'un sculpteur-menuisier, Augustin Pajou grandit à Paris, dans le faubourg Saint-Antoine. Élève du sculpteur Jean-Baptiste Lemoyne (1704-1778), il est lauréat du prix de Rome en sculpture de 1748.

Le roi Louis XV lui offre son aide financière lorsqu'il étudie à l'Académie de France à Rome.

En 1761, il épouse Angélique Roumier, fille du sculpteur Claude Roumier. De leur union naissent deux enfants : Flore Catherine Pajou (1764-1841) et Jacques Augustin Catherine Pajou (1766-1828) qui fut peintre d'histoire et de portraits.

Agréé à l'Académie royale à Paris en 1759, il y est reçu en 1760 avec son marbre de Pluton enchaînant Cerbère (Paris, musée du Louvre). Il est nommé professeur de l'Académie royale de peinture et de sculpture le 7 décembre 1760 et est promu recteur le 6 décembre 1766, confirmé le 30 novembre 1794. Il succède à Jean-Marc Nattier et sera remplacé par Jean-Guillaume Moitte en 1809. 


QUELLE EST L'OEUVRE MAJEURE D'AUGUSTIN PAJOU ?

Son œuvre majeure, il faut la chercher à Versailles où, de 1768 à 1770, il décore de reliefs le vestibule de l'Opéra de Gabriel. 

Les sculptures sont en stuc ou en bois, s'élevant en blanc sur des fonds clairs. Un visible souci de mesure conduit Pajou à ordonner ses figures en groupes équilibrés selon des axes de symétrie bien sensibles. Même parti dans le traitement du détail : les draperies sont calmes, les visages ont une expression sereine, un peu absente. 

L'Apollon, debout sur un piédestal, une couronne dans chaque main, ressemble aux fausses statues de la galerie des Carrache, au palais Farnèse. Cette analogie n'est peut-être pas fortuite ; le néo-classicisme de Pajou, comme celui d'un Vien ou d'un Lagrenée, semble moins fait d'un recours direct aux exemples antiques que d'une volonté de restaurer la tradition du classicisme académique et de revenir aux modèles fournis par Raphaël et les Carrache.


UNE MUSIQUE D'UN BONHEUR CONTAGIEUX

https://youtu.be/RRfiFJxbegc


Ayant perdu son épouse Eurydice, Orphée pleure sa mort durant la cérémonie funèbre. Les Dieux, voyant le chagrin du jeune héros, l'autorisent à descendre aux Enfers pour qu'il aille chercher sa bien-aimée. Une seule condition lui est imposée : qu'il ne croise pas le regard d'Eurydice en remontant des Enfers.

Christoph Willibald von Gluck (né en Bavière en 1714 - mort à Vienne en 1787), compositeur allemand en rupture avec le style italien et français de l’art lyrique. Après avoir digéré tous les styles en vogue, il jeta les bases de l’opéra moderne dans son Orfeo ed Euridice : refus de la pure virtuosité au profit du sujet et de la couleur orchestrale. Il voyagea dans toute l’Europe : Vienne, Milan, Londres. Arrivé à Paris en 1774 il présente les versions françaises d’Orfeo et d’Alceste. Il retourne à Vienne en 1779.


VOUS AVEZ BON GOÛT !​
Ce qui m'anime dans cette quête c'est la curiosité intellectuelle, le goût de la connaissance et l'envie de savoir. Si vous êtes comme moi, avec l'envie d'apprendre, aux rivages de la beauté musicale, picturale, poétique​.​

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