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Affichage des articles du décembre, 2024

Portrait par Van Dyck de Saint Pierre

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"La force d'âme est comme le gardien,  le tuteur de toutes les autres vertus..."  John LOCKE UNE IDÉE DE PEINTURE  Portrait par Van Dyck de Saint Pierre, apôtre du Christ,  musée d'Anvers. Enfant prodige et prince charmant de la peinture, Van Dyck surprend, et tout à la fois ravit et agace par l'aisance de sa démarche, par la souplesse de ses facultés d'adaptation, par l'agréable variété de ses successives manières de peindre. Élégant, raffiné, tour à tour aimable et émouvant, n'est-il que le brillant « second » de Rubens ?  Tant de périodes stylistiques plus facilement tranchées et par là même plus décelables que chez les autres artistes, tant d'influences supérieurement assimilées et ressenties (Rubens, Titien et Véronèse), tant d'agilité et de facilité à se concilier les clientèles de milieux sociaux très divers rendent malaisé un jugement équitable : est-il un grand artiste un peu superficiel ou un tempérament nerveux sino...

Jean Suau - La France offrant la Liberté à l’Amérique, 1784

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 « Le bonheur de l'Amérique est intimement lié au bonheur du monde » Voici ce qu'inspirait à La Fayette la guerre d’Indépendance américaine UNE IDÉE DE PEINTURE Jean Suau - La France offrant la Liberté  à l’Amérique, 1784 Jean Suau fut l'élève du peintre Pierre Rivalz, dit le « chevalier Rivalz », fils d'Antoine Rivalz. Il obtint le grand prix de l'Académie royale de peinture, sculpture et architecture de Toulouse en 1784 pour une allégorie de la liberté rendue par Louis XVI aux États-Unis : La France offrant la liberté à l'Amérique. Ses tableaux ont été admis aux diverses expositions du Capitole à Toulouse, à celles du Louvre, et bon nombre se trouve dans divers édifices religieux du département de Haute-Garonne et des départements environnants. Il a obtenu deux médailles d’argent en 1771 et 1775 et quatre médailles d’or en 1777, 1778, 1781 et 1784. Jean Suau fut membre et professeur de l'Académie royale de peinture, sculpture et architecture de Toulouse, p...

Jean-Guillaume Carlier (1638-1675), 'Portrait d'un jeune homme', XVIIe siècle.

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 "Me voici donc en ce lieu de détresse, Embastillé, logé fort à l'étroit, Ne dormant point, buvant chaud, Mangeant froid."  VOLTAIRE UNE IDÉE DE PEINTURE Jean-Guillaume Carlier (1638-1675), 'Portrait d'un jeune homme', XVIIe siècle. Né en 1638 à Liège, Jean-Guillaume Carlier est le fils de Pierre Carlier et Marie Lebrun. Il se forma auprès du peintre liégeois Bertholet Flémal. En 1669, il épouse Marie-Agnès de Tignée et, un an plus tard, voyage à Paris en compagnie de Flémal. Carlier, durant sa courte vie, peint essentiellement des peintures religieuses destinées aux églises. Son œuvre la plus célèbre est le Martyre de saint Denis, réalisée vers 1666, pour la collégiale Saint-Denis. La toile disparaît en 1794, lorsque les autorités françaises tentent de la détacher pour la transporter à Paris. Les Musées royaux des beaux-arts de Belgique dispose d'un tableau qui est une réduction de cette œuvre ou le modèle présenté aux commanditaires. Le Grand Curtius exp...