"Le cubisme est l'art de peindre des ensembles nouveaux avec des éléments empruntés non à la réalité de vision, mais à la réalité de conception."
 Guillaume APOLLINAIRE


UNE IDÉE DE PEINTURE 
Orangerie de Versailles - 1910 - Vlaminck (1876-1958)

Maurice de Vlaminck est né à Paris en 1876. La primauté qu'il donne à la couleur et la vigueur de son pinceau le font naturellement ranger parmi les "Fauves" qui font scandale au Salon d'Automne de 1905. 

Il expose huit tableaux aux côtés de Matisse, Dufy, Rousseau, Vuillard, Rouault, qu'un critique de l'époque suggère d'enfermer dans une cage. 

Il rencontre alors Vollard qui l'aide financièrement par l'achat de quelques toiles, puis Van Dongen, Georges Braque, Picasso, Jacob avec lesquels il débat et discute de Cézanne qu'il admire. 

Il rencontre, Modigliani, Marinetti entres autres, Maurice de Vlaminck qui connaît une très brève période cubiste (1910) comme le souligne ce tableau.

UN PEU D'HISTOIRE 
SUR L'ORANGERIE DE VERSAILLES

En contrebas du Château, l’Orangerie, par son ampleur, par sa hauteur, par la pureté de ses lignes, est l’un des endroits où Jules Hardouin-Mansart a le mieux affirmé son talent de grand architecte. Orangers du Portugal, d’Espagne ou d’Italie, citronniers, lauriers-roses, palmiers ou encore grenadiers, certains ayant jusqu’à plus de 200 ans, tous ces arbustes sont conservés l’hiver dans l’Orangerie et déployés l’été sur son parterre.

Le château de Versailles est doté d’une orangerie dès 1663, bâtie par Louis Le Vau. L’emplacement est excellent : orientée plein sud, elle est protégée du froid des vents dominants par sa position sous le parterre du Midi. Vingt ans plus tard, Jules Hardouin-Mansart double la longueur de cette première orangerie, ainsi que sa largeur, pour en faire un immense édifice. La galerie centrale est longue de plus de 150 mètres et sa voûte culmine à 13 mètres de haut. Deux galeries en retour s’achèvent sous les escaliers monumentaux des Cent-Marches qui jouent le rôle de contreforts à l’ensemble. Les murs, de 4 à 5 mètres d’épaisseur, les doubles vitrages des baies et l’exposition au Midi permettent de maintenir l’hiver une température qui ne descend pas au-dessous de 5° C.

Pour peupler l’Orangerie, Louis XIV rassemble tous les orangers des maisons royales et multiplie les acquisitions de nouveaux sujets en Italie, en Espagne et au Portugal. Il est alors de bon ton chez les courtisans, pour faire leur cour au roi, d’offrir leurs propres orangers. La hâte avec laquelle on les transporte (même en plein hiver) cause bien des pertes mais l’Orangerie de Versailles peut bientôt s’enorgueillir de posséder la plus grande collection d’Europe.

UNE MUSIQUE D'UN BONHEUR CONTAGIEUX
François COUPERIN "Amoureusement" - Les Goûts Réunis.



Surnommé "le Grand" en raison de sa maîtrise exceptionnelle de l'orgue, François Couperin est le membre le plus illustre d'une grande famille de musiciens et est considéré comme l'un des plus grands compositeurs français de son temps. Les Pièces pour clavecin restent son œuvre maîtresse et un des sommets de la musique tonale pour clavier.

LES LUMIÈRES DE VERSAILLES 
(l'Histoire de l'Art à l'époque moderne)
LE CINÉMA DE MES NUITS BLANCHES
(Je vous emmène sur l'écran noir du cinéma)
SING SANG SUNG  
(Apprendre l'Anglais en musique)
CULTURE JAI  (SYNTHÈSE)
(Union de la musique, de la peinture et de l'histoire)



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