"LA JUSTICE CHÂTIANT L'INJUSTICE" de Jean Marc Nattier
"La justice consiste à mesurer la peine et la faute, et l'extrême justice est une injure." MONTESQUIEU
UNE IDÉE PEINTURE
"LA JUSTICE CHÂTIANT L'INJUSTICE"
de Jean Marc Nattier
"La Justice châtiant l'Injustice;" Hauteur : 133 cm ; Largeur : 161 cm La figure de la Justice dans ce tableau fut tour à tour considérée comme la représentation de Madame de Brionne, née Louise de Rohan-Guémené, ou encore de Madame Adélaïde, fille de Louis XV.
La Justice châtiant l’Injustice n'en est pas moins emblématique du talent du peintre et de son sens aigu de la mise en scène. Commandé par Jean-Philippe d’Orléans, Grand Prieur de France, pour le Palais du Temple de l’Ordre de Malte, Paris, 1737.
UN PEU D'HISTOIRE DE L'ART
Fils de portraitiste et élève de Rigaud, Nattier débute dans la carrière de peintre d'histoire sous l'influence de Charles Le Brun et sous la tutelle de son parrain, Jean Jouvenet. Lors d'un séjour en Hollande, il est pressenti pour travailler pour le tsar Pierre le Grand.
En 1718, il est reçu à l'Académie. Son style est alors celui de la grande tradition française. Il utilise les ressources du cadre architectural et de l'expression grandiloquente des personnages ; son chromatisme est franc. Mais Nattier ne connaît pas le succès ; sa ruine au moment de la banqueroute de Law l'oblige à se tourner vers le genre plus lucratif du portrait.
En 1728, il peint sur commande le maréchal de Saxe et connaît dès lors une certaine faveur. C'est, à plus de quarante ans, le début d'une nouvelle carrière qui s'affirme avec le Portrait de Mlle de Clermont prenant les eaux (1729).
Par le choix du propos comme par les moyens picturaux, il instaure une nouvelle façon de présenter le portrait, dans lequel la haute société du milieu du xviiie siècle veut se reconnaître, qui a eu la faveur des grands amateurs du xixe siècle. Élégance de la pose, fraîcheur et clarté du coloris, fantaisie du rendu des accessoires s'ajoutent à l'expression sereine et joyeuse des visages féminins. Des œuvres superficielles, mais agréables à l'œil.
Le type du portrait mythologique (employé par Jean Raoux, déjà, mais pour des comédiennes) est désormais adopté par les dames de l'aristocratie et Nattier connaît pendant une douzaine d'années le succès parisien. Plus tard, reçu à la cour, il devient le portraitiste de la famille royale. La fameuse série des portraits des filles de Louis XV participe d'un effort de recréation du portrait par l'intégration d'une image d'actualité au monde poétique de l'Olympe. Nattier rejoint ainsi les chemins de la peinture d'histoire, spéculative et synthétique : l'univers recréé dans les portraits (tel celui de Madame Henriette en Flore) rejoint les nobles données de l'allégorie.
Victime de sa facilité et de sa tendance à la répétition — « tous ses portraits se ressemblent, on croit voir la même figure » s'écrie Diderot excédé —, Nattier est trop souvent jugé sur le genre et non sur la qualité réelle de sa peinture, la liberté tranquille de sa touche et l'harmonie impeccable de son coloris.
UNE IDÉE DE MUSIQUE
Un chef-d'œuvre de l'opéra signé… Telemann
https://youtu.be/cILljAvkp2I
Telemann rencontra Haendel et Jean-Sébastien Bach avec qui il se lia d’amitié. Très renommé à son époque, il refusa de nombreux postes tout au long de sa vie. Il composa environ 6000 œuvres dont la majeure partie fut publiée de son vivant lors de son séjour à Paris. Il est l’auteur de 3 autobiographies, en 1718, 1729 et 1740.
Plus d'un siècle après Monteverdi et bien avant Gluck, c'est dans la tragédie lyrique "Orphée" de Lully et Michel du Boulay que Telemann trouva matière à cette nouvelle lecture du mythe d'Orphée.
Chantée majoritairement en allemand, cette brillante synthèse des principaux styles nationaux européens ne dédaigne pas emprunter quelques vers en italien ou en français à Haendel ou à Lully… et révèle une maîtrise des différents genres (sérieux, comique ou mêlé) tout simplement confondante !
Telemann avait monté plusieurs productions pour l'Opéra de Hambourg, mais aucune n'atteint de tels sommets. A ce titre, "Orpheus" constitue une extraordinaire redécouverte.
VOUS AVEZ BON GOÛT !
Ce qui m'anime dans cette quête c'est la curiosité intellectuelle, le goût de la connaissance et l'envie de savoir. Si vous êtes comme moi, avec l'envie d'apprendre, aux rivages de la beauté musicale, picturale, poétique.
CULTURE JAI
(L'Histoire de l'Art en Musique)
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