« Arrest de la Cour des monnoyes faisant défenses à tous ouvriers, graveurs, monnoyeurs et autres, à l'exception de Jean Warin, intendant des bâtimens de Sa Majesté et conducteur général des machines de toutes les monnoyes au moulin de France, de tenir aucun moulin, coupoirs, laminoirs et autres semblables machines hors les Hostels des monnoyes, comme aussi de vendre aucuns jetons, médailles et pièces de plaisir d'or, d'argent ni autres métaux ».
(Le 18 janvier 1672 un arrêt de la cour des Monnaies fait de Jean Varin le seul maître de la Monnaie)
UNE STATUE DE LOUIS XIV D'UN BONHEUR CONTAGIEUX
Jean Varin (1607-1672), est un sculpteur et graveur de monnaies et médailleur français est le premier à généraliser la frappe au balancier des monnaies françaises. Cette technique mécanique remplace la frappe au marteau manuelle et permet de produire des pièces d'une qualité plus régulière. D'ailleurs, Voltaire dit de lui, dans Le Siècle de Louis XIV : "Nous avons égalé les anciens dans les médailles. Warin fut le premier qui tira cet art de la médiocrité, vers la fin du règne de Louis XIII4."
Expérimentée dans les années 1550, sous le règne de Henri II, la frappe au balancier permet à Jean Varin de produire la série des Louis d'or, le magnifique écu de 60 sols (ou écu blanc) et ses sous-multiples avec le portrait de Louis XIII. Varin gravera par la suite une partie des monnaies de Louis XIV, les portraits enfantins et juvéniles du roi-soleil, qui sont considérés parmi les monnaies de l'âge d'or de la numismatique française.
Il a orné aussi de nombreuses médailles. Son art de la statuaire est moins connu. On peut voir quelques-unes de ses œuvres au château de Versailles. Son fils François lui succède au poste de graveur général, qu'il occupe de 1673 à 1681.
LE SALON DE VÉNUS AU CHÂTEAU DE VERSAILLES
Sous Louis XIV, cette pièce de 7,38 m x 13,27 m donnait en haut de l'Escalier des Ambassadeurs, détruit sous Louis XV. Les soirs d’appartement, tout autour de la pièce, la collation se servait sur des tables garnies de flambeaux d'argent. Des corbeilles de filigranes étaient approvisionnées au fur et à mesure que les invités du Roi se servaient. L'éclairage de la pièce consistait en deux grands lustres d’argent et huit girandoles à cristaux supportés par des guéridons dorés. Du velours vert galonné d’or garnissait les portières et les tabourets. Des colonnes et des pilastres d’ordre ionique en marbre ornaient les murs. Entre ceux-ci Jacques Rousseau peignit des trompe-l’œil de cours et de galeries de palais antiques ainsi que des statues de Méléagre et Atalante entre les fenêtres.
UNE MUSIQUE PAISIBLE SUR UN AIR FRANÇAIS
Lully - Idylle Sur La Paix - Air Pour Madame La Dauphine
Arriviste, colérique… mais aussi génie de la musique, inventeur de la comédie-ballet et de l’opéra français au service de Louis XIV à Versailles voici quelques (petites) choses que vous ne savez (peut-être) pas sur Jean-Baptiste Lully, auteur d'Alceste et Armide, ainsi que d'un célèbre Te Deum.
LES LUMIÈRES DE VERSAILLES
(l'Histoire de l'Art à l'époque moderne)
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LE CINÉMA DE MES NUITS BLANCHES
(Je vous emmène sur l'écran noir du cinéma)
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SING SANG SUNG
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CULTURE JAI (SYNTHÈSE)
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