"LE SIÈGE DE YORKTOWN" par Auguste Couder
"CONSIDÉRATIONS SUR LE BUT MORAL DES BEAUX ARTS"
par Auguste Couder (1867)
UNE IDÉE DE PEINTURE
"LE SIÈGE DE YORKTOWN"
par Auguste Couder
Louis Charles Auguste Couder né le 1er avril 1789 à Londres et mort le 21 juillet 1873 à Paris, est un peintre français.
Fils de Jean-Baptiste Couder, colon à Saint-Domingue, Auguste Couder nait à Londres le 1er avril 1789.
Peintre d'histoire élève de Jean-Baptiste Regnault et de Jacques-Louis David à l'École des beaux-arts de Paris, Auguste Couder débute au Salon de 1814 avec La Mort du général Moreau (conservé au musée des beaux-arts de Brest). Il est élu membre de l'Académie des beaux-arts en 1839, et promu officier de la Légion d'honneur en 1841...
Le château de Versailles est resté sans véritable emploi durant la Révolution et l’Empire. On y avait installé un « musée spécial de l’Ecole française », sorte d’annexe du Louvre pour les peintres français contemporains, mais la création du musée des peintres vivants au Luxembourg, au début de la Restauration, lui fit perdre cette fonction.
Des logements y furent créés pour venir en aide à différents serviteurs de l’Etat, plus tard à des nobles tombés dans l’indigence. Après l’instauration de l’Empire et de même sous la Restauration, on pensa y réinstaller la résidence habituelle du monarque et de sa cour (le Grand Trianon fut d’ailleurs complètement remeublé et servit
en ce sens sous l’Empire), mais ces projets n’eurent pas de suite. Louis-Philippe, qui avait connu le Versailles de l’Ancien Régime, sauva le château en lui donnant une raison d’être originale qui perdure aujourd’hui : réaménagé à partir de 1833 en musée de l’histoire de France, le palais devait commémorer la construction de l’identité nationale, de ses origines aux temps contemporains.
Pour cela on y rassemblerait autant de peintures et de sculptures originales que possible, sans hésiter toutefois à combler les vides par des commandes aux artistes contemporains. Inauguré en 1837, le musée demeure une source iconographique incomparable, et le vrai conservatoire de la peinture française de la première moitié du XIXe siècle.
UN PEU D'HISTOIRE
« Héros des deux mondes », La Fayette (1757-1834) n’est pas seulement l’incarnation de l’engagement français aux côtés des insurgents américains et un acteur clé des premières années de la Révolution française. Dans les années 1820, grâce à sa longévité exceptionnelle, son prestige est immense parmi les libéraux français et européens en lutte contre la réaction politique.
En 1830, c’est lui qui présente Louis-Philippe au peuple de Paris depuis le balcon de l’Hôtel de Ville. Couder met en scène l’engagement de l’aristocratie libérale française aux côtés des combattants de la liberté, de la guerre d’Indépendance aux Trois Glorieuses. Le musée d’Histoire de France vise à capitaliser cette action glorieuse.
On remarquera qu’au siège de Yorktown s’illustre aussi Claude Henri de Rouvroy (1760-1825), futur comte de Saint-Simon, parent du célèbre mémorialiste de Louis XIV et de la Régence, fondateur du mouvement utopique éponyme. Comme La Fayette, il fait la jonction entre le siècle des Lumières et le XIXe siècle. Mais il dépassera la pensée libérale pour s’ouvrir au socialisme.
UNE MUSIQUE D'UN BONHEUR CONTAGIEUX
« Un génie bouillonnant et révolutionnaire »
Berlioz (1803-1869) Le carnaval romain, ouverture
https://youtu.be/0nJUSHqSaV8