« Nous sommes la tête d’un corps dont les sujets sont les membres. » LOUIS XIV
QUI MIEUX QUE LOUIS XIV PEUT REPRÉSENTER
L'ESPRIT VERSAILLAIS ?
Cette statue n’a pas toujours été Place d'Arme mais on pouvait l'admirer dans la grande Cour d’Honneur L’idée de génie de Louis Philippe fut de mettre une statue équestre, en plein milieu du Château de Versailles.
Pour faire de la place à la nouvelle Grille Royale, on déplace en 2006 la statue du roi, qui reviendra trois ans plus tard à son emplacement actuel, après un grand travail de restauration.
On éloigne Louis XIV de son château, pour le rapprocher de l’avenue de Paris, montrant ainsi la direction de la gouvernance historique française. Il faudra attendre des mécènes Américains tel que Rockefeller en 1926 pour redonner au Château de Versailles Les lettres de Noblesses d'un musée capital Français.
HISTOIRE D'UNE STATUE DE SA CONCEPTION
À SON INSTALLATION À VERSAILLES
La statue équestre de Louis XIV fut commandée en 1816 par Louis XVIII, son sculpteur, Pierre Cartellier n’aura jamais eu le plaisir de voir son œuvre utilisée: il meurt en 1831.
Le nouveau roi des français, Louis-Philippe, installa cette statue équestre. On utilisa un cheval de bronze qui existait déjà. Le cheval était à l’origine destiné à devenir une statue équestre de Louis XV, pour la Place de la Concorde à Paris.
Ceci explique pourquoi le roi est le cheval n’ont pas les mêmes proportions: il s’agit d’un collage artificiel, réalisé par le fondeur Charles Crozatier en 1836.
UNE MUSIQUE D'UN BONHEUR CONTAGIEUX
Fantaisie pour piano, chœurs et orchestre en do mineur,
opus 80, de Ludwig van Beethoven.
Beethoven a ouvert en grand la voie à la génération romantique (Schumann, Chopin, Liszt, Mendelssohn). Ses symphonies restent un monument sacré dont le chiffre 9 devient une sorte de nombre d’or chez des compositeurs qui, parfois, en ont composé plus (Schubert, Mahler, Bruckner).
Difficile, également, de faire assaut de superlatifs pour cette partition de 1808 dont l’intérêt principal est de préfigurer, dans sa thématique et certains de ses développements, le célèbre finale de la neuvième symphonie. Son thème principal, fondé sur un Lied composé par Beethoven dès 1795, annonce en effet celui de l’Ode à la joie.
LES LUMIÈRES DE VERSAILLES
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