« Vous, Français, vous vous battez pour l'argent. Tandis que nous, Anglais, nous nous battons pour l'honneur ! » dit un capitaine d'un bâtiment de la Royale Navy s'adressant au corsaire Surcouf.
Et Surcouf de répliquer : « Chacun se bat pour ce qui lui manque. »
UNE PEINTURE D'UN BONHEUR CONTAGIEUX
Fisher Harding, capitaine de navire lors du lancement du HMS Royal Sovereign
Jonathan Richardson (1667-1745), parfois appelé "l'Ancien" pour le distinguer de son fils (Jonathan Richardson le Jeune), était un artiste anglais, collectionneur de dessins et écrivain sur l'art, travaillant presque entièrement comme portraitiste à Londres.
Il était considéré par certains critiques d'art comme l'un des trois premiers peintres de son temps. il est crédité d'avoir inspiré Joshua Reynolds à peindre et à théoriser avec son livre Un essai sur la théorie de la peinture.
En 1722, Richardson publie avec son fils, Jonathan (1694-1771), An Account of Some of the Statues, Bas-Reliefs, Drawings, and Pictures in Italy (1722). C'était un livre très populaire et a été utilisé par les jeunes hommes comme base pour leur Grand Tour en Europe à la fin de ses études. Il a été dit que le livre était devenu la base de futurs achats d'art par de riches collectionneurs et avait donc façonné l'intérêt des Anglais pour les anciens maîtres étrangers.
Il a également fourni un modèle important pour l'histoire de l'art de Johann Joachim Winckelmann (1764). Richardson et son fils sont également co-auteurs de leurs notes explicatives et remarques sur le paradis perdu de Milton (1734).
UN PEU D'HISTOIRE MODERNE
La Royal Navy au début du 18e siècle
Au XVIIIe siècle, l’Angleterre devient maîtresse des mers et maîtresse d’une économie-monde européenne qui s’étend sur tous les océans et particulièrement sur l’océan Atlantique. Cette puissance est indissociable d’une politique navale développée grâce à un Etat fort et militarisé : Adam Smith, grand économiste anglais du XVIIIe siècle, place d’ailleurs au premier rang les dépenses de l’Etat afin d’entretenir une armée et les considère comme source de progrès. Cette force militaire, pour les Anglais, c’est la Royal Navy.
La Navy constitue la première flotte permanente britannique fondée par le roi Henry VIII pour contrer la menace écossaise – alors alliée française – dans la première moitié du XVIe siècle. Le monarque avait, dès 1546, fondé un conseil de la marine afin d’en gérer les structures : le Navy Board.
Il s’agira d’abord de comprendre pourquoi la Navy a acquis une telle place en Angleterre et de voir quels en sont les traits généraux; puis, il s’agira de présenter les chantiers et arsenaux de la Navy, afin de cerner leur technique très originale de production navale ; enfin, nous nous intéresserons aux membres constitutifs de la Navy, les officiers mais aussi les matelots qui sont fondamentaux afin de justifier la toute puissance de cette flotte, mais aussi parfois les tensions qui y règnent.
C’est en 1688, au moment où est déclarée une seconde Guerre de Cent Ans introduite par la guerre de la Ligue d’Augsbourg, que l’Angleterre engage de profondes réformes militaires et fiscales afin de développer un Etat militaire capable de tenir tête à la France. Si le développement d’une armée terrestre est en question, c’est la Navy qui l’emporte pour une raison profondément pragmatique : les Anglais se savent bien incapables de mettre sur pied une armée terrestre susceptible d’égaler, voire de surpasser, des armées continentales telles que les armées prussiennes ou même françaises. L’Angleterre mise donc sur son insularité afin de protéger son commerce et de dissuader toutes tentatives d’invasions.
UNE MUSIQUE D'UN BONHEUR CONTAGIEUX
J.D. Zelenka: Dixit Dominus in A minor ZWV 66
Jan Dismas Zelenka (16 octobre 1679 à Lounovice pod Blaníkem en Bohême, Tchéquie - 23 décembre 1745 à Dresde) est un compositeur tchèque.
Il est le fils d'un maître d'école et organiste de Lounovice, petite ville marchande au sud-est de Prague. On connaît peu de choses de ses jeunes années bien qu'on pense qu'il fut instruit au collège Clementinum, un collège de Jésuites à Prague où il aurait pu recevoir sa formation musicale.
En 1709, il joue dans l'orchestre de la cour du baron (qui deviendra comte) Ludwig Joseph von Hartig, gouverneur impérial de Prague. Il obtient en 1710 un poste de joueur de violone dans l'orchestre royal à la cour d'Auguste le Fort (roi de Pologne et électeur de saxe). En 1715, à l'âge de 36 ans il part étudier le contrepoint à Vienne avec le célèbre théoricien Johann Fux. Il fait un séjour à Venise entre 1716 et 1717 pour étudier avec Antonio Lotti.
On dit aussi qu'il aurait pu étudier avec Alessandro Scarlatti et Francesco Feo à Naples. Bien que proche de celle de Jean-Sébastien Bach dans la forme, son inspiration est tout de même fondamentalement différente. Si le grand maître de Leipzig embrasse le monde de sa sérénité, son homologue de Dresde navigue dans des eaux plus troubles et bien plus tourmentées. D'un égal génie sans doute dans l'expression émotionnelle, on sait qu'ils se sont connus puisque Bach s'est déplacé jusqu'à Dresde pour y rencontrer Zelenka. Après le retour de celui-ci en 1719, mis à part quelques voyages occasionnels à Prague, il demeura à Dresde jusqu'à la fin de ses jours, en 1745.
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