“Ce que l’amour peut faire, 

l’amour ose le tenter”

SHAKESPEARE 


UNE PEINTURE D'UN BONHEUR CONTAGIEUX

Ce portrait présumé de Madame de Montespan, vers 1677, en compagnie d'un de ses fils et chérubins, ou de ses enfants idéalisés en traits classiques, est attribué à l'atelier de Pierre Mignard, après avoir déjà été référé à Charles de La Fosse. Huile sur toile, Château de Versailles.

Pierre Mignard renommé pour ses portraits. Rappelé en 1657 à la cour de France après un long séjour en Italie où il s'imprègne de la manière des Carrache et des baroques italiens et où ses talents de portraitiste lui attirent les faveurs du pape Urbain VIII, il revient à Paris auréolé de gloire. 

Hostile aux visées de Le Brun, il refuse de devenir membre de l'Académie, attitude qui lui vaudra d'être écarté des commandes officielles. Anne d'Autriche lui commande néanmoins la décoration du dôme du Val-de-Grâce, son oeuvre majeure. 

Portraitiste d'écrivains et de femmes, il peint les portraits de Molière, de Bossuet, de Mme de Montespan, de Mlle de la Vallière, de Mme de Sévigné. En 1690, il renoue avec les honneurs et la gloire officielle lorsqu'à la mort de Le Brun, il est nommé premier peintre et directeur de l'Académie. 


QUI ÉTAIT LA MARQUISE DE MONTESPAN ?

Françoise-Athénaïs de Rochechouart marquise de Montespan, née le 5 octobre 1640, épouse depuis 1663 d'Henri Louis Marquis de Montespan, remplace à partir de 1667 Mademoiselle La Vallière au profit du souverain français Louis XIV. 

Ce fut la plus intense des passions amoureuses du roi, à qui Montespan enfanta huit enfants, conservant une position de domination absolue pendant plus d'une décennie, entre 1667 et 1679, jusqu'à ce qu'il soit supplanté suite aux intrigues de Françoise d'Aubigné, marquise de Maintenon. Il resta à la cour jusqu'en 1691, puis se retira à Paris, au couvent Saint-Joseph. 

"Il est peu de dire que la figure de Madame de Montespan a été déformée dans l'Histoire, suscitant fascination chez les uns, répulsion chez les autres. Etincelante d'esprit, Françoise de Rochechouart, épouse du marquis de Montespan, fut la vraie reine de Versailles et de ses fêtes, la royale déesse des arts et des lettres, encourageant Molière, Racine, Boileau, soutenant La Fontaine, Mansart, Lulli, Lambert.

Ombres et lumières dessinent sur sa personnalité un étonnant contraste. Cette "Junon, tonnante et triomphante", impérieuse, dépensière, brûlante d'ambition et de jalousie, fut-elle la cliente des sorciers et des empoisonneuses ? Le point est fait ici avec rigueur sur cette troublante affaire des Poisons et la culpabilité supposée de la mère des bâtards royaux.

Moins connue est la longue pénitence de celle qui, pendant ses dernières années, retrouva la foi chrétienne, racheta ses péchés et le scandale du "double adultère" par une vie de jeûne, de prière et de charité. Jamais ouvrage aussi complet ne nous avait restitué de façon si vivante le portrait de cette favorite royale qui occupa une place exceptionnelle au Grand Siècle."

"Jean-Christian Petitfils a notamment publié un" Louis XIII", un" Louis XIV "et un" Louis XVI "couronnés par de grands prix littéraires et qui ont rencontré un large succès".


UNE MUSIQUE D'UN BONHEUR CONTAGIEUX

Handel: La Resurrezione (1708) , HWV 47 



La Resurrezione (HWV 47) est un oratorio de Georg Friedrich Haendel sur un livret de Carlo Sigismondo Capece, poète à la cour de la reine Marie-Casimire de Pologne alors en exil à Rome.

La première interprétation eut lieu à Rome au palais Bonelli, le dimanche de Pâques 8 avril 1708, grâce au soutien du fastueux marquis Francesco Maria Marescotti Ruspoli qui hébergeait alors le musicien.

L'œuvre a trait aux événements qui se situent du Vendredi saint au dimanche de Pâques ; à la façon d'un opéra, mais sans représentation scénique, elle comprend des récitatifs qui font progresser l'action et des arie da capo permettant l'expression des sentiments et des réflexions suscitées par les mystères de la Passion et de la Résurrection du Christ.

Les personnages en sont Lucifer (basse), Marie-Madeleine (soprano), un ange (soprano), Saint Jean l'Apôtre (ténor) et Marie, femme de Cléophas (alto). 


​VOUS AVEZ BON GOÛT !​
Ce qui m'anime dans cette quête c'est la curiosité intellectuelle, le goût de la connaissance et l'envie de savoir. Si vous êtes comme moi, avec l'envie d'apprendre, aux rivages de la beauté musicale, picturale, poétique​.
 
CULTURE JAI (​L'Histoire de l'Art​ en Musique)
LES LUMIÈRES DE VERSAILLES
​(le meilleur du Château de Versailles)​
SING SANG SUNG  (English music translated)​
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