Maximilien de Saxe (1759-1838) du peintre portugais Francisco Vieira

 “Je parle espagnol à Dieu, 

italien aux femmes, 

français aux hommes 

et allemand à mon cheval.”

CHARLES QUINT 




UNE IDÉE DE PEINTURE

Francisco Vieira, né le 13 mai 1765 à Porto et mort le 2 mai 1805 à Funchal, qui choisit le nom d'artiste Vieira Portuense, est un peintre portugais, un des initiateurs du néo-classicisme dans la peinture portugaise. Il est, dans le style néoclassique, l'un des deux grands peintres portugais de sa génération, avec Domingos Sequeira. 

Il est le fils du peintre Domingos Francisco Vieira (mort en 1804), avec qui il fréquente l'atelier de Porto de l'artiste français Jean Pillement. Il s'installe à Lisbonne en 1787 pour prendre des cours de dessin et deux ans plus tard, il part pour Rome, boursier d'un groupe de marchands principalement britanniques de Porto. À Rome, il étudie avec Domenico Corvi et devient membre de l'Accademia di San Luca.

Il voyage à travers l'Italie, l'Allemagne, l'Autriche et l'Angleterre, avant de retourner au Portugal, en 1800. Il rencontre la peintre suisse Angelica Kauffman, dont il semble avoir reçu des influences. Il semble anticiper certains motifs de la peinture romantique dans plusieurs de ses peintures historiques, comme Dona Filipa de Vilhena chevalier de ses fils (1801)

Il contracte la tuberculose, et déménage à Madère, où il meurt, à l'âge de 39 ans.

Il est représenté au Musée National d'Art Ancien, à Lisbonne, et au Musée National Soares dos Reis, à Porto. 


UN PEU D'HISTOIRE 

Maximilien de Saxe, né à Dresde le 13 avril 1759, mort dans la même ville le 3 janvier 1838, est le sixième fils de l'électeur Frédéric IV de Saxe et de Marie-Antoinette de Bavière.

Prince héritier du royaume de Saxe, en 1827, lors de l'accession au trône de son frère Antoine Ier, il renonce à ses droits en 1830 au profit de son fils aîné Frédéric-Auguste, qui devient roi en 1836. 

Le 9 mai 1792, il épouse à Dresde Caroline de Bourbon-Parme (1770-1804), fille de Ferdinand Ier de Parme et de Marie-Amélie de Habsbourg-Lorraine.


De cette première union naissent 

-Amélie de Saxe (Dresde 10 août 1794 - Pillnitz 18 septembre 1870), compositrice et dramaturge, célibataire;

-Marie-Ferdinande de Saxe (Dresde 27 avril 1796 - Château Brandeis 3 janvier 1865), elle épouse en 1821 Ferdinand III, grand-duc de Toscane (1769-1824), sans postérité;

-Frédéric-Auguste II de Saxe (Dresde 27 avril 1796 - Brennbichel, Karrösten 9 août 1854), roi de Saxe, il épouse en 1819 Caroline d'Autriche (1801-1832), puis en 1833 Marie-Léopoldine de Bavière (1805-1877), sans postérité de ses deux unions;

-Clément de Saxe (Dresde 1er mai 1798 - Pise 4 janvier 1822), célibataire;

-Marie de Saxe (Dresde 15 novembre 1799 - Pise 24 mars 1832), elle épouse en 1817 Léopold II, grand-duc de Toscane (1797-1870), dont postérité;

-Jean Ier de Saxe (Dresde 12 décembre 1801 - Pillnitz 29 octobre 1873), roi de Saxe, épouse en 1822 Amélie de Bavière (1801-1877), dont postérité;

-Marie-Josèphe de Saxe (1803-1829) (Dresde 6 décembre 1803 - Aranjuez 17 mai 1829), elle épouse en 1819 Ferdinand VII, roi d'Espagne (1784-1833), sans postérité.


Veuf, Maximilien épouse à Dresde le 7 novembre 1825 Marie-Louise de Bourbon-Parme (1802-1857), fille de Louis Ier d'Étrurie et Marie-Louise de Bourbon, union demeurée sans postérité. 


UNE MUSIQUE D'UN BONHEUR CONTAGIEUX

Hasse: Siroe, Re di Persia - Dresden Version, 1763 / Act 1 

- "O placido il mare lusinghi la sponda" -

https://youtu.be/OIB3BF8UImM




Johann Adolph Hasse (né à Bergedorf le 23 mars 1699 – mort à Venise le 16 décembre 1783) est un compositeur allemand de musique baroque, considéré comme l'un des maîtres de l'opera seria italien au XVIIIe siècle. 


Caractéristiques générales du style de Hasse

Hasse, malgré une œuvre sacrée considérable, s'est illustré avant tout comme compositeur lyrique. C'est en effet l'opéra italien qui constitue, de 1721 à 1771, le cœur de l'activité artistique du musicien. Raffaele Mellace note la remarquable stabilité du style hassien pendant ces cinq décennies pourtant marquées par une très forte évolution du goût et va jusqu'à parler de variations ad infinitum sur un thème propre1. 

Malgré plusieurs incursions dans le genre comique, Hasse consacre l'essentiel de sa production théâtrale au genre sérieux du dramma per musica, caractérisé par l'alternance entre récitatifs et airs, par la rareté des ensembles et par la coupe da capo ou dal segno des airs, qui donne lieu à des variations improvisées par les chanteurs. Hasse, qui apparaît ainsi comme un compositeur résolument italien, se conforme largement aux conventions du genre sérieux et s'impose comme l'un des musiciens favoris du librettiste Métastase, avec lequel il collabore directement à plusieurs reprises à partir de 1744.

Lui-même chanteur, fortement influencé par son maître Alessandro Scarlatti et par ses contemporains Leonardo Leo et Leonardo Vinci, Hasse accorde dans ses opéras une primauté absolue à la voix, placée au cœur de l'attention. Le contrepoint est ainsi réduit au minimum afin de laisser toujours à la ligne mélodique la première place. Souvent construite à partir d'un modèle métrique de danse ou de marche, la mélodie hassienne, qui vise à adhérer aussi étroitement que possible aux valeurs prosodiques et sémantiques du texte mis en musique, témoigne de l'importance particulière que le compositeur accorde au paramètre rythmique. 

Hasse recourt ainsi massivement au rythme lombard, à la syncope, à l'appoggiature. L'usage de la colorature, distribuée le plus souvent en sections nettement délimitées propres à mettre en évidence la virtuosité des chanteurs, y est presque systématique. Ces caractéristiques se retrouvent non seulement dans les opéras, mais aussi dans les cantates et les oratorios, voire dans les numéros solistes de la musique sacrée chorale du compositeur.

Si l'aria constitue un élément essentiel des opéras de Hasse (les deux airs que le mélancolique roi d'Espagne Philippe V demanda à Farinelli de lui chanter tous les jours pendant dix ans, étaient de sa composition), le compositeur accorde, dès les années 1730, une importance décisive au récitatif accompagné ; on peut citer par exemple, les scènes qui concluent les actes I et II de l’Artaserse vénitien de 1730, ou les onze récitatifs accompagnés du Ruggiero de 1771, qui couvrent presque un quart du livret de Métastase.


VOUS AVEZ BON GOÛT !​

Ce qui m'anime dans cette quête c'est la curiosité intellectuelle, le goût de la connaissance et l'envie de savoir. Si vous êtes comme moi, avec l'envie d'apprendre, aux rivages de la beauté musicale, picturale, poétique​.​

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