Marie-Thérèse de La Ferté-Imbault, marquise d'Étampes peinte par Jean-Marc Nattier
Marie-Thérèse de La Ferté-Imbault, marquise d'Étampes était une figure du XVIIIe siècle qui rivalisait avec sa mère Madame Geoffrin, un célèbre salon parisien, avec son salon littéraire.
UNE IDÉE DE PEINTURE
Jean-Marc Nattier, né le 17 mars 1685 à Paris où il est mort le 7 novembre 1766, est un peintre français.
Agréé de l’Académie en 1713, il avait été élu membre de l’Académie le 29 octobre 1718, sur la présentation d’un tableau de Phinée et ses compagnons pétrifiés par la tête de Méduse (musée de Tours). Le 26 mars 1746, il fut nommé professeur. Mélangeant réalisme et fantaisies en insérant des personnages mythologiques dans ses œuvres, il exposa aux différents salons de 1737 à 1763 et figure aujourd’hui comme l’un des plus grands portraitistes du XVIIIe siècle.
UN PEU D'HISTOIRE
Marie-Thérèse d'Estampes de La Ferté-Imbault est une salonnière française né le 20 avril 1715 à Paris, morte le 15 mai 1791 à Paris. Actionnaire de la Manufacture royale de glaces de miroirs par héritage paternel, elle usa de ses fréquentations de la cour de Louis XV – elle fut notamment proche de Marie-Louise de Rohan, gouvernante des enfants royaux, et de deux ministres, le comte de Maurepas et le cardinal de Bernis – pour obtenir le renouvellement des privilèges de la manufacture dans la seconde moitié du XVIIIe siècle.
Dans le portrait qu'en a brossé Jean-Marc-Nattier en 1740, analyse Benedetta Craveri, « l'élégant domino de soie qu'elle porte et le loup noir qu'elle tient dans la main droite présagent une personnalité qui aime les travestissements et qui a choisi d'interpréter une foule de rôles sur la scène du spectacle mondain, en se plaçant, comme elle le dira elle-même, tantôt sous le signe de la raison, tantôt sous celui de la déraison »
UNE MUSIQUE D'UN BONHEUR CONTAGIEUX
Esprit Antoine Blanchard: 'In Exitu Israël', Grand Motet
https://youtu.be/70tk6RObDEQ
Esprit Antoine Blanchard Compositeur français (Pernes-les-Fontaines, Vaucluse, 1696 – Versailles 1770).
Formé par Guillaume Poitevin à la cathédrale d'Aix-en-Provence, il fut nommé maître de chapelle successivement à l'abbatiale Saint-Victor de Marseille (1717), à Toulon (1727), à Besançon (v. 1733) et à Amiens (1734). En 1738, succédant à Bernier, il obtint l'un des quatre postes de sous-maître de la chapelle royale de Versailles (les trois autres étant occupés par Campra, Gervais et Madin). Compositeur d'œuvres sacrées, Blanchard s'inscrit, avec son Te Deum, qui servit en 1745 à la célébration de la victoire de Fontenoy, et une trentaine de motets, dans la tradition de Delalande. Il soigna particulièrement l'instrumentation de ses ouvrages et introduisit la clarinette, vers 1761, dans l'orchestre de la chapelle royale.