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Affichage des articles du mars, 2024

Adélaïde Labille Guiard (1749-1803) portrait de François André Vincent, 1795

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"C'est des yeux même des femmes que je tire cette science suprême ; sans cesse elles étincellent de vrais feux prométhéens. Elles sont les livres, les arts, les académies qui enseignent, régissent, et alimentent le monde entier. Sans elles, il n'est personne qui puisse exceller à rien."  WILLIAM SHAKESPEARE UNE IDÉE DE PEINTURE Adélaïde Labille Guiard (1749-1803) portrait de François André Vincent, 1795 Adélaïde Labille-Guiard maîtrise admirablement la miniature, le pastel et la peinture à l’huile, mais on ne sait que peu de choses sur sa formation. Étant une femme, elle est exclue des formations fournies par les peintres dans leurs ateliers ne pouvant pas suivre l’enseignement aux côtés de jeunes hommes. Elle suit donc seule un enseignement auprès de maîtres acceptant de prendre des jeunes filles comme élèves contre rétribution. Durant son adolescence, Adélaïde Labille-Guiard suit une formation de miniaturiste auprès du portraitiste, habile miniaturiste et peintre à ...

LOUISE DE LA VALLIÈRE

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LOUISE DE LA VALLIÈRE Louise de La Vallière, rencontre Louis XIV en 1661, à 17 ans, et devient sa première favorite officielle. Elle restera plus de dix ans à la cour avant de se retirer au couvent en 1674, jusqu’à sa mort en 1710. UNE IDÉE DE PEINTURE Portrait présumé de la duchesse de la Vallière accompagnée de ses enfants. Copie d'après un original attribué à Mignard au château de Windsor ; commandé par Louis-Philippe pour le musée historique de Versailles en 1837. Jean-Gilbert Murat est un peintre. Jean-Gilbert Murat appartenait au style artistique néo-classicisme. Il a été principalement actif durant la période classique.  Dans l’exercice de son art, Jean-Gilbert Murat a principalement exercé les techniques artistiques suivantes : huile sur toile.  Jean-Gilbert Murat est notamment connu pour les œuvres suivantes : portrait présumé de la duchesse de la vallière accompagnée de ses enfants, louis-joseph de bourbon, duc de vendôme (1654-1712), lieutenant général des armées du...

Le Triomphe d'Amphitrite (1780) de Jean-Hugues Taraval (1729-1785)

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"- Vous aurez beau faire, Monsieur,  dit la jolie Marquise,  vous n'aurez jamais mon cœur. - Je ne visais pas si haut. " MOLIÈRE UNE IDÉE DE PEINTURE :  Jean-Hugues Taraval  (1729-1785) Hugues Taraval est le fils de Guillaume Taraval (1701-1750), qui lui enseigne les premiers rudiments de la peintre. De 1732 à 1750, il passe sa jeunesse à Stockholm où son père, premier peintre du roi de Suède, qui avait été appelé à Stockholm par l'intendant des Beaux-Arts Harlemann, réalisait des décors dans les palais royaux. De retour à Paris, il devient l'élève de Jean-Baptiste Marie Pierre (1714-1789) au sein de l’Académie royale de peinture et de sculpture. Lauréat du prix de Rome en 1756, avec Job raillé par sa femme (musée des beaux-arts de Marseille), Taraval entre à l'École royale des élèves protégés dirigée par Carle Van Loo (1705-1765), avant de séjourner à Rome en tant que pensionnaire de l'Académie de France de 1759 à 1763. Agréé ...

La princesse de Lamballe par Antoine-François Callet, vers 1776.

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  “Une injustice faite à un seul est une menace faite à tous.”  (Montesquieu) UNE IDÉE DE PEINTURE Portrait de Marie Louise Thérèse de Savoie, princesse de Lamballe par Antoine-François Callet, vers 1776. Antoine-François Callet obtient le grand prix de Rome en 1764 avec Cléobis et Biton conduisant le char de leur mère au temple de Junon. Il est agréé par l'Académie des beaux-arts en 1779 avec son portrait du comte d'Artois, il est reçu avec sa toile allégorique Le printemps en 1781. Il expose au Salon à partir de 1783. Il décore le centre du plafond de la grande galerie du palais du Luxembourg d'une composition intitulée L'Aurore. Sous le Consulat et l'Empire, il peint plusieurs allégories, dont une Allégorie du dix-huit brumaire ou La France sauvée (1801, salle du Sacre du château de Versailles) et une Allégorie de la bataille d'Austerlitz (1806, château de Versailles). UN PEU D'HISTOIRE La princesse de Lamballe est jugée trop proche de la reine et suspect...

Louis XV par Charles Sevin de La Penaye (1685-1740)

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   Pierre Corneille, fait dire à Rodrigue, dans Le Cid : "Je suis jeune, il est vrai ; mais aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années".     UNE IDÉE DE PEINTURE Louis XV  par Charles Sevin de La Penaye (1685-1740) On connaissait peu de choses sur cet peintre qui travailla essentiellement à Paris au service de Hyacinthe Rigaud dont il fut l'un des derniers aides de l'atelier. Fils de Charles Sevin dit « La Penaye », gouverneur des oiseaux de pêche du roi, il naquit à Fontainebleau. Son parrain, Raymond Meusnier, officiait comme conseiller du roi et président à l’élection et grenier à sel de Melun. Sa marraine Rose Paulmier, était l’épouse de Guillaume de Verneuil, lieutenant des chasses de la capitainerie de Fontainebleau. Son père mourut en 1721. Surnommé La Penaye, Charles Sevin travaille à Paris dès 1705, date à laquelle il collabore pour la première fois avec Hyacinthe Rigaud sur le portrait de Jacques Bénigne Bossuet. On voit son...