Adélaïde Labille Guiard (1749-1803) portrait de François André Vincent, 1795
"C'est des yeux même des femmes que je tire cette science suprême ; sans cesse elles étincellent de vrais feux prométhéens. Elles sont les livres, les arts, les académies qui enseignent, régissent, et alimentent le monde entier. Sans elles, il n'est personne qui puisse exceller à rien." WILLIAM SHAKESPEARE UNE IDÉE DE PEINTURE Adélaïde Labille Guiard (1749-1803) portrait de François André Vincent, 1795 Adélaïde Labille-Guiard maîtrise admirablement la miniature, le pastel et la peinture à l’huile, mais on ne sait que peu de choses sur sa formation. Étant une femme, elle est exclue des formations fournies par les peintres dans leurs ateliers ne pouvant pas suivre l’enseignement aux côtés de jeunes hommes. Elle suit donc seule un enseignement auprès de maîtres acceptant de prendre des jeunes filles comme élèves contre rétribution. Durant son adolescence, Adélaïde Labille-Guiard suit une formation de miniaturiste auprès du portraitiste, habile miniaturiste et peintre à ...