Adélaïde Labille Guiard (1749-1803) portrait de François André Vincent, 1795
"C'est des yeux même des femmes que je tire cette science suprême ; sans cesse elles étincellent de vrais feux prométhéens. Elles sont les livres, les arts, les académies qui enseignent, régissent, et alimentent le monde entier. Sans elles, il n'est personne qui puisse exceller à rien." WILLIAM SHAKESPEARE
UNE IDÉE DE PEINTURE
Adélaïde Labille Guiard (1749-1803) portrait de François André Vincent, 1795
Adélaïde Labille-Guiard maîtrise admirablement la miniature, le pastel et la peinture à l’huile, mais on ne sait que peu de choses sur sa formation. Étant une femme, elle est exclue des formations fournies par les peintres dans leurs ateliers ne pouvant pas suivre l’enseignement aux côtés de jeunes hommes. Elle suit donc seule un enseignement auprès de maîtres acceptant de prendre des jeunes filles comme élèves contre rétribution.
Durant son adolescence, Adélaïde Labille-Guiard suit une formation de miniaturiste auprès du portraitiste, habile miniaturiste et peintre à l'huile François-Elie Vincent. Né en 1708 à Genève, François-Elie est professeur à l’Académie de Saint-Luc avant d’accéder en 1765 à la charge de conseiller. La famille de Vincent est proche d’Adélaïde Labille-Guiard. Elle connaît donc depuis son adolescence François-André Vincent, le fils de son maître.
Après son mariage avec Guiard, elle fait son apprentissage du pastel chez un maître du genre, Quentin de La Tour entre 1769, date de son mariage, et 1774, année où elle expose à l’Académie de Saint-Luc un portrait d’un magistrat au pastel.
Elle est ensuite initiée à la peinture à l’huile par François-André Vincent.
UN PEU D'HISTOIRE DE L'ART
François-André Vincent est lauréat du prix de Rome de 1768, et séjourne en Italie de 1771 à 1775. Il est admis à l’Académie royale de peinture et de sculpture en 1777 et, à partir de cette date, expose régulièrement au Salon.
Il est nommé professeur de l'École des beaux-arts de Paris le 7 juillet 1792 et confirmé le 30 novembre 1794, c'est sa première nomination, et succède à Anne-Louis Girodet. En 1799, il épouse Adélaïde Labille-Guiard, qui a été formée par son père à la miniature et par lui-même à l'huile.
De 1809 à 1815, il est professeur de dessin à l'École polytechnique. Considéré comme l’un des principaux rivaux de Jacques-Louis David, il est rapidement supplanté par celui-ci. À la Révolution, ses convictions royalistes l’opposent encore plus à David.
Il devient l'un des premiers membres de l’Académie des beaux-arts de l'Institut de France, qui remplace l'Académie royale en 1795. Vers la fin de sa vie, il peint moins à cause de problèmes de santé, mais il continue à recevoir des honneurs officiels. Il était décoré de la Légion d'honneur et membre de plusieurs académies européennes.
UNE MUSIQUE D'UN BONHEUR CONTAGIEUX
"Les oiseaux dans la charmille"
(Jacques Offenbach - Les contes d' Hoffmann)
https://youtu.be/mVUpKIFHqZk
Né le 20 juin 1819 à Cologne, fils d’un chantre de la synagogue, Jacques (Jacob) Offenbach commence à composer à l’âge de neuf ans et se montre très doué pour le violoncelle. Son père l’envoie faire des études à Paris, seule ville à l’époque où un musicien juif pouvait espérer faire une carrière. Il est admis par dérogation à l’âge de quatorze ans au Conservatoire de Paris, alors dirigé par Luigi Cherubini.
Il entre comme violoncelliste dans l’Orchestre de l’Opéra Comique, où il est remarqué par Jacques Halévy. La révolution de 1848 l’oblige à rentrer provisoirement à Cologne. À son retour en 1850, il est nommé chef d’orchestre au Théâtre Français.
En 1855, il compose La Reine des îles qui remporte un certain succès et fonde le Théâtre des Bouffes‑Parisiens, qu’il dirige jusqu’en 1866. Il y crée un grand nombre de ses œuvres, dont son premier grand succès, Orphée aux Enfers (1858). Avec les librettistes Meilhac et Halévy, il crée l’opéra‑bouffe français. Les chefs‑d’œuvre se suivent : La Belle Hélène (1864), Barbe-Bleue (1866), La Vie parisienne et La Grande Duchesse de Gérolstein (1867), La Périchole (1868), etc.
L’œuvre d’Offenbach reflète la joie de vivre et l’insouciance de l’époque, tout en véhiculant une certaine critique politique et sociale. Désormais, il règne sur la scène musicale du Second Empire mais la guerre de 1870 avec l’Allemagne porte un coup fatal à son succès en France et il doit de nouveau quitter Paris. De retour dans la capitale en 1871, il adopte la mode de l’opéra-comique patriotique avec Madame Favart et La Fille du tambour‑major.
En 1873, il prend la direction de la Gaîté Lyrique où il crée Le Voyage dans la lune, mais le théâtre est vite en faillite. Ruiné, miné par la goutte et les rhumatismes, Offenbach meurt le 4 octobre 1880 à Paris avant d’avoir pu achever Les Contes d’Hoffmann, l’œuvre qui devait le faire reconnaître comme « compositeur sérieux ».
VOUS AVEZ BON GOÛT !
Ce qui m'anime dans cette quête c'est la curiosité intellectuelle, le goût de la connaissance et l'envie de savoir. Si vous êtes comme moi, avec l'envie d'apprendre, aux rivages de la beauté musicale, picturale, poétique.
CULTURE JAI
(L'Histoire de l'Art en Musique)
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(Histoire Moderne en Musique)
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