LOUISE DE LA VALLIÈRE
LOUISE DE LA VALLIÈRE
Louise de La Vallière, rencontre Louis XIV en 1661, à 17 ans, et devient sa première favorite officielle. Elle restera plus de dix ans à la cour avant de se retirer au couvent en 1674, jusqu’à sa mort en 1710.
UNE IDÉE DE PEINTURE
Portrait présumé de la duchesse de la Vallière accompagnée de ses enfants.
Copie d'après un original attribué à Mignard au château de Windsor ; commandé par Louis-Philippe pour le musée historique de Versailles en 1837.
Jean-Gilbert Murat est un peintre. Jean-Gilbert Murat appartenait au style artistique néo-classicisme. Il a été principalement actif durant la période classique.
Dans l’exercice de son art, Jean-Gilbert Murat a principalement exercé les techniques artistiques suivantes : huile sur toile.
Jean-Gilbert Murat est notamment connu pour les œuvres suivantes : portrait présumé de la duchesse de la vallière accompagnée de ses enfants, louis-joseph de bourbon, duc de vendôme (1654-1712), lieutenant général des armées du roi, scène biblique ou le concert antique... Qui sont autant d’illustrations de ses sujets favoris : portrait. Vous devrez vous rendre au châteaux de versailles et de trianon, versailles, france, musée départemental de l'oise, beauvais, france pour pouvoir admirer l’une de ses œuvres.
Les œuvres de Jean-Gilbert Murat sont, en effet, principalement conservées au châteaux de versailles et de trianon, versailles, france, musée départemental de l'oise, beauvais, france. Muzéo vous propose des reproductions reproduction de peintures de grande qualité des principales œuvres de Jean-Gilbert Murat.
UN PEU D'HISTOIRE
Née en 1644 dans le Bourbonnais, Louise de la Vallière arrive à la Cour de France en 1661 comme demoiselle d’honneur d’Henriette d’Angleterre, épouse de Monsieur, frère du Roi. Louis XIV fait mine de la courtiser pour dissimuler sa liaison avec sa belle-sœur. Mais le Roi est vite séduit par Louise, blonde au sourire enchanteur, humble et modeste, cavalière accomplie et ayant un goût prononcé pour la musique. Il fait d’elle sa maîtresse, bien que déjà marié à Marie-Thérèse d’Autriche. Versailles, encore simple pavillon de chasse de Louis XIII, est alors un lieu de retraite pour les amants.
Après la mort d’Anne d’Autriche en 1666, Louis XIV confère à Louise de La Vallière le nouveau statut de favorite. Il légitime leurs deux enfants, Mademoiselle de Blois et le Comte de Vermandois, et donne le titre de duchesse de Vaujours et de La Vallière à Louise.
Honteuse « d’être maitresse, d’être mère, d’être duchesse » selon les écrits de Madame de Sévigné, Louise de La Vallière souffre de l’exposition de cet adultère. Elle fut la maîtresse royale la plus désintéressée, ne demandant jamais rien pour elle. Eclipsée à partir de 1668 par Madame de Montespan, elle forme le souhait de se retirer au couvent, mais Louis XIV la retient à la Cour. Après des années de cohabitation imposée, Louise est autorisée à quitter la Cour ; elle entre au couvent des Grandes Carmélites de la rue Saint-Jacques en 1674, après avoir publiquement demandé pardon à la reine. Sous le nom de Louise de la Miséricorde, elle se tient à distance de ses enfants et mène une vie de pénitence jusqu’à sa mort en 1710. Peu touché par sa perte, Louis XIV affirmera que Louise de La Vallière est morte pour lui le jour de son entrée au couvent.
UNE MUSIQUE D'UN BONHEUR CONTAGIEUX
Jean-Baptiste Lully, Chaconne de L'Amour médecin
https://youtu.be/WYfXRQ37L6M
S’il est un compositeur qui symbolise les fastes de Versailles, il s’agit bien de Lully. Venu d’Italie, il a réussi à gravir les échelons de la Cour, jusqu’à être nommé surintendant de la musique royale, et à régner sans partage sur les plaisirs musicaux de Louis XIV.
À partir de 1672, il prend Philippe Quinault comme librettiste. C’est avec lui qu’il met en place la tragédie lyrique (ou « opéra à la française »), genre dans lequel il incorpore un récitatif calqué sur les impulsions de la déclamation. Mais, là où Lully excelle, c’est dans la musique descriptive et il n’hésite pas à donner au chœur un rôle essentiel : écouter l’Air du froid extrait d’Atys ou l'Amour médecin rappelant Molière...
Au risque d’une certaine rigidité, il ne sacrifie jamais le texte à la musique. Son style se caractérise par de grandes lignes mélodiques simples mais scéniquement efficaces autour desquelles s’épanouissent des ouvertures et des interludes brillants et de nombreuses pièces chorégraphiques. Cette organisation se retrouve aussi dans sa musique sacrée.