"Les hommes font leur chemin entre l'enthousiasme et le dénigrement, les idées et les choses entre les optimistes et les pessimistes."
UNE TENUE DITE "À LA FRANÇAISE" TÉMOIGNAGE DU QUOTIDIEN VERS 1770
Gustave Jean Jacquet (1846-1909) est l'élève de William Bouguereau et débute au Salon de 1865. Il est connu comme peintre de portrait féminin et de scène de genre dans le goût du XVIIIe siècle.
Sous le nom de « Jacquet », il illustre quelques ouvrages humoristiques, notamment pour les Éditions Félix Juven.
Le 29 novembre 1909 eut lieu à Paris la vente des anciens costumes, armes et armures, provenant de sa succession. Auparavant, le contenu de son atelier et ses collections d'art avaient été dispersés à la galerie Georges Petit à Paris.
Bouguereau, grand peintre de la représentation, sera discrédité jusqu’à la fin du 20e siècle par une critique intellectualisante, érigeant l’avant-gardisme en impératif catégorique. Aimer Bouguereau était donc synonyme d’ignorance, voire de vulgarité.
BOURGEREAU ET JACQUET
ONT UN STYLE INTEMPOREL
Nous pouvons aujourd’hui dépasser ces outrances et apprécier Monet, Van Gogh et Bouguereau. Une exposition Bouguereau organisée à Paris, au Petit Palais, en 1984, a permis de sortir ce grand peintre de l’oubli. Le public des musées apprécie ses œuvres, même si la critique reste très réservée.
Faut-il s’en étonner ? Le public est toujours ravi lorsqu’il s’agit d’idéaliser le présent ou le passé par des figures mythologiques, des femmes ravissantes, des enfants sans le moindre défaut. Cet art intemporel correspond à l’une de nos aspirations profondes : le bonheur. Il subsiste aujourd’hui avec des artistes comme Vladimir Volegov, Steve Hanks et bien d’autres. L’art étant par essence le domaine de la subjectivité, moquer le goût du public revient à nier sa liberté de choix. Si le négativisme nihiliste de l’art contemporain éblouit la critique, il ne représente, comme au temps de Bouguereau, que la pointe de l’iceberg, de petites expériences pour la plupart sans avenir.
UNE MUSIQUE D'UN BONHEUR CONTAGIEUX
Adagio de l'Oratorio de Pâques BWV 249 de JS Bach
J'ai trouvé sur youtube cette belle version de l'Adagio de l'Oratorio de Pâques BWV 249 de JS Bach par un hautboïste d'exception, Marcel Ponseele, fidèle des fidèles du Collegium Vocale dirigé par Philippe Herreweghe. Leçon exemplaire de simplicité, clarté et souplesse de la ligne. Toute la gravité de ce morceau nous est restituée avec une éloquence rare, sans afféterie. Superbe. (Le disque existe toujours au catalogue Harmonia Mundi, avec la grande soprano Barbara Schlick.)
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