"La beauté n'est la plupart du temps que la simplicité." APOLLINAIRE 



QUI ÉTAIT FRANÇOIS BOUCHER ?

Il fit une carrière brillante, connut tous les honneurs, reçut d'incessantes commandes royales et jouit de l'amitié de nombreux amateurs (outre Mme de Pompadour, citons Tessin, ambassadeur de Suède à Paris, le duc de Chevreuse, l'abbé de Saint-Non, le banquier Eberts ou le garde des Joyaux Blondel d'Azaincourt, qui possédait 500 dessins de l'artiste) ; et pourtant, dès 1760, le public du Salon ne se presse plus autour de cet art élégant qui lui semble facile et qui ne l'émeut pas (v. le Salon de Diderot de 1763). 

Dès lors, la critique boude l'artiste pour un siècle. Au moment où l'impératrice Eugénie réinvente un xviiie s. à son goût, Thoré Bürger et les Goncourt en redécouvrent le peintre le plus représentatif. Une série de livres paraît à la charnière du xixe s. et du xxe s. : Mantz, Michel, Nolhac, Kahn, Fenaille remettent le peintre en honneur et donnent bonne conscience à un public qui l'a toujours apprécié. La monographie de G. Brunel et l'exposition (New York, Detroit, Paris, 1986-1987) ont permis de mesurer l'importance du peintre admiré de Chardin, Oudry et David.


LA PLACE DE L'AMOUR DANS L'ART AU XVIIIe SIÈCLE ?

Le xviiie siècle connaît en France un tournant remarquable dans les représentations littéraires de l’amour, ainsi que dans les pratiques amoureuses, du moins au sein de la société de cour. 

Alors que le Grand Siècle avait valorisé la figure idéale d’un amour vertueux, conjonction du corps et de l’âme, de l’acte et du sentiment, la disparition du Roi Soleil ouvre une période d’intense activité philosophique et de contestation politique qui trouvent leur écho dans une déconstruction critique de la figure amoureuse et dans un débridement des mœurs. 

Le Siècle des lumières est celui des libertins, dont l’essor trouvera dans la Révolution à la fois son aboutissement et sa fin.


UNR MUSIQUE D'UN BONHEUR CONTAGIEUX
J.-B. LULLY: «L'Amour Médecin» LWV 29 [Chaconne]



Issu d’une modeste famille de meuniers italiens, Giovanni Battista Lulli  arrive en France en 1646. Remarqué par le jeune Louis XIV  pour ses qualités de violoniste et de danseur, le souverain lui offre le titre de « Compositeur de la Musique instrumentale ».

Lully consacre la première partie de sa carrière à la musique de ballet. Aux formes musicales françaises, il apporte une précision et une clarté de structure et d’écriture plus grande. Il simplifie l’art vocal et retient de la tradition italienne le « recitativo » qu’il adapte, dès ses premières compositions, dans le cadre de l’air à la française. Suite au décès du Cardinal Mazarin, la prise du pouvoir par Louis XIV sera décisive pour la carrière du compositeur. S’associant avec Molière, Lully crée avec lui un nouveau genre conciliant la comédie, le chant et la danse : la comédie-ballet. La collaboration prend fin en 1671 et le compositeur s’attache l’année suivante à Philippe Quinault  comme librettiste. C’est avec lui qu’il met en place la tragédie lyrique  ou l’opéra « à la française », genre dans lequel incorpore un récitatif calqué sur les impulsions de la déclamation et singulièrement adapté à la langue.

L’opéra lulliste se caractérise par un style unique : de grandes lignes mélodiques simples et dramatiquement efficaces autour desquelles s’épanouissent des ouvertures et des interludes brillants et de nombreuses pièces chorégraphiques. Cette organisation, que l’on retrouve aussi dans sa musique sacrée, sera l’exemple suivi par ses pairs : Henry Purcell, Jean-Philippe Rameau ou encore Christoph Willibald Gluck.


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