Duguay-Trouin (1673-1736), est un corsaire et amiral français.
René Trouin, sieur du Gué, dit Duguay-Trouin (1673-1736), est un corsaire et amiral français.
UNE IDÉE DE PEINTURE
Jean-Baptiste van Loo, né le 11 janvier 1684 à Aix-en-Provence et mort le 19 décembre 1745 dans la même ville, est un peintre français né et élevé dans une dynastie de peintres d'origine néerlandaise.
Auteur de nombreux portraits, tableaux d'histoire et de cinq plafonds, il voyage en Italie et en Angleterre. Il est le frère de Charles André van Loo, dit Carle van Loo, qui est aussi son disciple. Au nombre de ses disciples, on compte Michel-François Dandré-Bardon et Jean Siméon Chardin. Jean-Baptiste van Loo rentre à Aix les dernières années de sa vie.
UN PEU D'HISTOIRE
René Trouin, sieur du Gué, dit Duguay-Trouin, né le 10 juin 1673 à Saint-Malo et mort le 27 septembre 1736 à Paris, est un corsaire et amiral français. Né dans une famille d'armateurs malouins, il commence sa carrière en 1689 et reçoit, dès 1691, le commandement d'un navire.
Son courage, le respect qu'il a gagné auprès de ses hommes, ainsi que ses victoires contre les Anglais et les Hollandais au cours des deux dernières guerres de Louis XIV lui ont assuré une ascension très rapide dans la hiérarchie maritime.
Il gravit très vite, grâce à son talent et sa pugnacité tous les échelons de la hiérarchie militaire : capitaine de navire corsaire à 18 ans, capitaine des vaisseaux du Roi à 24 ans, chevalier de l’ordre de Saint-Louis à 34 ans, anobli à 36 ans, chef d’escadre à 42 ans. Il siège à 50 ans en 1723 au conseil d'administration de la Compagnie perpétuelle des Indes et est nommé lieutenant général des armées navales en 1728. Il finit par commander successivement les ports de Brest en 1731 et de Toulon en 1736. Trois grandes phases se distinguent dans cette carrière militaire.
Tout d’abord, de 1689 à 1697, la période corsaire. Puis, de 1697 (année où il reçoit son brevet de Capitaine de frégate) à 1713, il navigue comme officier supérieur de la Royale. Enfin, après la signature du traité d’Utrecht (11 avril 1713) qui ramène la paix en Europe, Duguay-Trouin se consacre au commandement à terre.
On estime à un peu plus de quatre-vingts le nombre de combats et d’abordages auxquels participa Duguay-Trouin ou qu’il dirigea de 1689 à 1711, soit en moyenne près de sept affrontements par an. Il est bien sûr impossible d’en faire un compte rendu détaillé ici, mais on peut s’appuyer sur le récit des Mémoires de Duguay-Trouin pour entrer dans les enjeux de la guerre navale au tournant du XVIIe et du XVIIIe siècle.
La carrière de Duguay-Trouin se déroule sur les deux dernières guerres de Louis XIV : la guerre de la Ligue d'Augsbourg (1689-1697) et la guerre de Succession d’Espagne (1702-1713). Deux conflits longs, acharnés, d’envergure mondiale, où le royaume de France se retrouve seul (ou presque) sur terre comme sur mer contre tous ses voisins ligués contre lui.
Deux conflits où la France doit soutenir un immense effort naval face aux deux puissances navales de l’époque : les Provinces-unies (actuelle Hollande) et le royaume de Grande-Bretagne.
UNE MUSIQUE D'UN BONHEUR CONTAGIEUX
Jean-Baptiste Lully -Ballet de Xerxes LWV 12- Air pour les matelots jouant des trompettes marines
https://youtu.be/5bvM-oatWOw
Avec l’invention de l’opéra, du concerto et de la sonate da camera, le XVIIe siècle est l’âge d’or de la musique italienne. Et c’est encore un Italien qui va établir les bases de la musique française baroque.
Né à Florence le 28 novembre 1632, Giovanni Battista Lulli (qui se francisera en Jean-Baptiste Lully par la suite) est le fils d’un meunier et d’une fille de meunier. Le garçon arrive en France à l’âge de 13 ans, amené par le duc de Guise pour servir mademoiselle de Montpensier comme garçon de chambre. On suppose qu’il s’initie à la musique et à la danse auprès des invités de sa maîtresse. Au contraire de sa protectrice qui est obligée de fuir Paris à cause de la Fronde, une période de troubles civils anti-monarchiques, il prend le parti du jeune Louis XIV et se produit devant lui avec un tel succès qu’il obtient un poste : il est nommé musicien et danseur virtuose à la Cour.
Son ascension est alors fulgurante. Par ses talents de compositeur et son habileté à intriguer, il supplante tous ses concurrents. En 1653, il remplace son compatriote Lazarini et devient compositeur de musique instrumentale du Roi. Ses responsabilités augmentent et il finit par obtenir la charge d’organiser tous les ballets et la direction des Petits violons. En 1661, il est naturalisé. Il francise alors son nom et se crée une nouvelle histoire : Jean-Baptiste Lully… fils d’un gentilhomme florentin. Il devient compositeur de la chambre du Roi. En 1662, il épouse Madeleine Lambert.
Comblé d’honneurs et de richesses, il compose alors approximativement un opéra par an, submergeant par son autorité tous les compositeurs dramatiques de son époque : André Campra, Louis-Nicolas Clérambault. Sa réussite, il la doit aussi à ses talents d’organisateur : il met en scène avec brio les spectacles à la gloire du Roi Soleil, veillant à tout : décors, ballets, jeu des chanteurs, précision de l’exécution...
En 1672, Lully achète à Perrin le privilège de l’académie royale de musique (où il put, vers 1676, rencontrer Marin Marais). En 1681, il atteint l’apogée de sa carrière, en devenant secrétaire du Roi.
Il meurt de la gangrène à Paris le 22 mars 1687, à la suite d’une blessure au pied due peut-être à sa canne de chef d’orchestre servant, en la frappant au sol, à battre la mesure