Elisabetta Farnese (1692-1766) par Louis-Michel van Loo

 "Un homme n’est pas malheureux parce qu’il a de l’ambition, mais parce qu’il en est dévoré.”

MONTESQUIEU




UNE IDÉE DE PEINTURE

Elisabetta Farnese (1692-1766) par Louis-Michel van Loo (1707-1771), artiste peintre français.

On la voit ici représentée en 1739 par Louis-Michel van Loo, dans cette huile sur toile conservée au musée du Prado à Madrid.

Louis Michel van Loo, Louis XV, roi de France et de Navarre, 1760, château de Versailles.

Issu de la dynastie des van Loo, établie en France au xviie siècle, Louis Michel van Loo étudie sous la direction de son père, le peintre Jean-Baptiste van Loo, à Turin et à Rome. Il remporte le prix de l’Académie royale de peinture et de sculpture en 1725 avec son Moïse enfant faisant tomber la couronne de Pharaon. Il séjourne ensuite à Rome de 1727 à 1732 avec son oncle, le peintre Charles André van Loo (1705-1765).

En 1736, il devient peintre officiel de la cour de Philippe V d'Espagne à Madrid. Il est parmi les membres fondateurs de l’Académie royale des beaux-arts de San Fernando en 1752.

Il revient en France en 1753 et peint plusieurs portraits de Louis XV.

En 1765, il succède à son oncle Charles-André comme directeur de l’École royale des élèves protégés.

Il est le frère des peintres François van Loo et Charles Amédée Philippe van Loo.


UN PEU D'HISTOIRE MODERNE

Ambitieuse et dotée d'une grande passion pour le pouvoir, Elisabetta Farnese - née à Parme le 25 octobre 1692 - non seulement devint l'épouse de Philippe V d'Espagne, mais assuma bientôt les fonctions de premier ministre du souverain, dont le caractère apathique et incertain est devenu il s'est volontiers adapté à cette situation. 

L'époque est celle du mariage de son fils Charles avec la fille aînée du roi de France, Louise Elisabeth, gage supplémentaire de la protection bienveillante de Louis XV. La reine avait seulement demandé - se souvenant de la cuisante défaite de nombreuses années auparavant, à savoir le refus de l'enfant Maria Anna Vittoria, alors fiancée au roi de France - que le contrat de mariage soit stipulé lorsque les deux jeunes gens auraient atteint un âge véritablement mûr. 

Plus tard dans les années, le mariage de l'infante Maria Teresa avec le Dauphin cimenta encore davantage les liens franco-espagnols, une union sur laquelle Elizabeth comptait beaucoup pour soutenir ses projets politiques en Italie.


UNE MUSIQUE D'UN BONHEUR CONTAGIEUX

André CAMPRA Motet - Psaume CIII - Benedic anima mea Domino

("Bénis mon âme au Seigneur")

https://youtu.be/nRXeSpFta48




Né le 4 décembre 1660 à Aix-en-Provence et mort à Versailles le 14 juin 1744, André Campra est l’un des compositeurs majeurs de son temps.

Maître de musique à Notre-Dame de Paris, puis à l’Académie royale ou encore sous-maître de musique à la chapelle royale de Versailles, il occupe des postes clés qui lui donnent une influence considérable sur le monde musical français, à l’instar de compositeurs tels que Jean-Baptiste Lully, Michel-Richard de Lalande ou Marc-Antoine Charpentier.

Cultivé en France dès les années 1640, le petit motet est sous le règne de Louis XIV la forme de musique religieuse la plus pratiquée dans le cadre liturgique, aux côtés du motet à grand chœur. Exécutés principalement au moment de l’élévation, pour les saluts du Saint-Sacrement ou sous forme d’antiennes pour les grandes fêtes de l’année liturgique, les petits motets sont pratiqués dans toutes les grandes institutions religieuses du royaume, comme les couvents, la Chapelle du roi, la Maison royale de Saint-Cyr, fondée par Mme de Maintenon pour l’éducation des jeunes filles pauvres de la noblesse. Selon leurs destinataires, ils présentent des effectifs variés, d’une à trois voix d’hommes, de femmes ou mixtes, avec ou sans instruments pour les accompagnements et les ritournelles.

Alors que le motet à grand chœur s’appuie principalement sur des psaumes, le petit motet, destiné à des moments plus intimes de la liturgie, privilégie des textes emprunts d’une spiritualité plus intérieure dans lesquels transparaissent toutes les nuances de la spiritualité du temps. À l’aube du XVIIIe siècle, le petit motet constitue, avec la musique instrumentale et la cantate, un terrain perméable à la mode italienne qui gagne les cercles musicaux, incitant les musiciens à tenter, par-delà des querelles esthétiques souvent vives, une réunion des goûts. Peu à peu, les petits motets, dans lesquels l’écriture se fait plus déliée, plus virtuose, se structurent, faisant évoluer le genre parallèlement à la cantate, sorte d’opéra-miniature qui constitue le nouveau genre profane à la mode.


VOUS AVEZ BON GOÛT !​ 

Ce qui m'anime dans cette quête c'est la curiosité intellectuelle, le goût de la connaissance et l'envie de savoir. Si vous êtes comme moi, avec l'envie d'apprendre, aux rivages de la beauté musicale, picturale, poétique​.​


CULTURE JAI 

(​L'Histoire de l'Art​ en Musique)

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LES LUMIÈRES DE VERSAILLES

​(Histoire Moderne en Musique)​

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SING SANG SUNG  

(Pop anglaise traduite)​

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CINÉ CINÉMA  

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