LA RÉVOLUTION FRANÇAISE peint par Harold Hume Piffard (1867–1938)
"Entre la logique de la révolution et sa philosophie il y a cette différence que sa logique peut conclure à la guerre, tandis que sa philosophie ne peut aboutir qu'à la paix."
Victor HUGO
(1802-1885)
UNE IDÉE LUGUBRE ET RÉVOLUTIONNAIRE
peinture d'Harold Hume Piffard (1867–1938)
Harold Piffard est né à Marylebone de Charles Piffard et de son épouse Emily, née Hume; il était leur sixième et plus jeune fils. Charles avait été avocat et greffier de la Couronne à la Haute Cour de Calcutta. Harold a passé un an à partir de 1877 au Lancing College. Il a ensuite passé quelque temps à voyager en Inde et à travailler dans une plantation de thé.
En 1889, il étudie l'art aux écoles de la Royal Academy et expose sa première peinture à la Royal Academy en 1895. Un mois plus tard, le 1er juin 1895, il épouse Helena Katherine Docetti Walker à Dundee; ils ont déménagé à Londres et ont eu quatre enfants. Helena est décédée peu de temps après la naissance de son quatrième enfant,
Grahame, en 1900. Harold s'est marié de nouveau le 8 janvier 1902, toujours en Écosse, cette fois avec Eleanor Margaret Hoile à la Chapelle Royale d'Édimbourg; ils ont eu un fils. Il est décédé le 17 janvier 1938; il est enterré dans le vieux cimetière de Chiswick, tout comme sa femme Helena.
QUELLE PLACE POUR L'ÉGLISE CATHOLIQUE PENDANT LA RÉVOLUTION FRANÇAISE ?
Le 2 novembre 1789, les députés français ont voté la nationalisation des biens de l'Église. Ils ont par ailleurs dissous les ordres religieux contemplatifs le 13 février 1790, tout en ménageant les religieux qui s'occupent d'enseignement ou d'oeuvres caritatives. Évidemment, ils ont mis en oeuvre ces réformes sans en référer au pape.
Dans la foulée, les députés veulent mettre l'Église de France en harmonie avec les nouvelles institutions nationales. Pétris de bonnes intentions, ils veulent en particulier assurer aux curés et aux évêques un revenu régulier en compensation des biens dont ils ont été privés. C'est ainsi qu'un « comité ecclésiastique » rédige la Constitution civile du Clergé et la soumet à l'Assemblée. Le document abroge le concordat conclu en 1516 entre le roi François 1er et les représentants du pape sans en référer à ce dernier.
– La carte religieuse est calquée sur la carte administrative avec un diocèse par département (83 au total) au lieu de 135 précédemment, aux contours parfois extravagants.
– L'État s'engage à appointer les évêques et les curés. Il fixe des niveaux de traitements d'ailleurs tout à fait convenables. 50 000 livres pour l'évêque métropolitain de Paris, 20 000 livres pour les autres évêques, 1 200 à 6 000 livres pour les curés.
– Plus ennuyeux, les évêques et les curés doivent être désignés par les électeurs de leur paroisse ou de leur diocèse, que ces électeurs soient catholiques, athées, protestants ou encore voltairiens... Le pape n'a plus d'avis à donner sur ces nominations (il est vrai que les souverains de l'Ancien Régime avaient déjà pris l'habitude de s'arroger le choix des évêques au détriment du souverain pontife).
– Les curés et les évêques sont invités à prêter « en présence des officiers municipaux, du peuple et du clergé, le serment d'être fidèle à la nation, à la loi et au roi, et de maintenir de tout son pouvoir la constitution ».
C'est le triomphe du gallicanisme, un courant de pensée vivace dans la haute société française depuis...Philippe le Bel. Attention toutefois à ne pas le confondre avec le principe de séparation des Églises et de l'État : selon les gallicans, il revient à l'État de prendre en charge l'organisation de la religion tandis que le principe de séparation implique de l'État qu'il ne s'occupe plus d'affaires religieuses.
À propos de la Constitution civile du clergé, Monseigneur Boisgelin, archevêque d'Aix, note judicieusement : « Jésus-Christ a donné mission aux apôtres et à leurs successeurs pour le salut des fidèles ; il ne l'a confiée ni aux magistrats ni au roi ».
UNE MUSIQUE DE RÉSISTANCE
Telemann - Cantate "Drei sind, die da zeugen im Himmel" TWV 1:377 ("Il y en a trois qui témoignent au paradis")
https://youtu.be/vrhAfQnufg4
Georg Philipp Telemann (1681 -1767), occupa divers postes dans des églises et des orchestres privés jusqu’en 1721, année où il s’installa à Hambourg (il y finit ses jours en tant que directeur de la musique). Il est à mi-chemin entre le style du haut baroque (Johann Sebastian Bach) et le style des débuts de l’époque classique (Carl Philipp Emanuel Bach ou Christoph Willibald Gluck).
Habile à combiner le contrepoint conventionnel du baroque avec la grâce de la mélodie italienne et la richesse de l’orchestration française. Il laisse une œuvre importante : 40 opéras, 44 passions, 12 cycles annuels de cantates, de nombreux oratorios, une quantité de mélodies et une profusion d’œuvres instrumentales, qui firent de lui l’un des compositeurs les plus populaires de sa génération.
VOUS AVEZ BON GOÛT !
Ce qui m'anime dans cette quête c'est la curiosité intellectuelle, le goût de la connaissance et l'envie de savoir. Si vous êtes comme moi, avec l'envie d'apprendre, aux rivages de la beauté musicale, picturale, poétique.
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