Portrait Gaspard de Gueidan en président à mortier, par Hyacinthe Rigaud

« On ne peut être juste si l'on n’est humain. »

Luc de Clapiers, marquis de Vauvenargues




UNE IDÉE DE PEINTURE 

Portrait Gaspard de Gueidan en président à mortier (1688-1767), avocat général au Parlement de Provence (1714), président à mortier (1740) par Hyacinthe Rigaud (1659-1743) ou le portrait Soleil. L'artiste peintre souligne l'art d'un portraitiste français des XVIIe et XVIIIe siècles. Longtemps dédaigné par l’histoire de l’art, ce genre est aujourd’hui mieux connu. Hyacinthe Rigaud représente à lui seul l’emblème du Grand Siècle.

Gaspard de Gueidan était le fils de Pierre II de Gueidan (1646-1734), auditeur en la cour des comptes puis conseiller et président au parlement de Provence. 

Sous l'Ancien Régime français, les présidents à mortier sont, au sein des parlements, des présidents de chambre. Chaque parlement était présidé par un « premier président » nommé par le roi et était divisé en plusieurs chambres. La plus prestigieuse de ces chambres est appelée la « Grand'Chambre ».


UN PEU D'HISTOIRE 

Le Parlement d'Aix ou Parlement de Provence était un parlement d'Ancien Régime mis en place à Aix en 1501, à la suite de l'union perpétuelle du comté de Provence au Royaume de France en 1487.

Contrairement à la plupart des autres Parlements, son ressort restait stable et lié à un ensemble cohérent, puisqu'il épousait les contours du gouvernement militaire d'Aix et de la généralité du même nom. En 1771, pendant l'intermède de la « réforme Maupeou », l'intendant Charles Jean-Baptiste des Gallois de La Tour ayant soutenu les positions du Parlement d'Aix est remplacé. Il ne retrouve son intendance qu'en 1775. 

Le Parlement d'Aix était atypique dans la mesure où il était le seul Parlement où, depuis 1650, les fonctions de Premier président du parlement et d'intendant de la généralité d'Aix étaient confiées à la même personne. Comme l'ensemble des Parlements d'Ancien Régime, le parlement d'Aix fut dissout lors de la Révolution en 1790. 


UNE MUSIQUE D'UN BONHEUR CONTAGIEUX

Georg Philipp TELEMANN (1681-1767) 

«St Luke Passion» TWV 5:13 (1728)

https://youtu.be/YpZanDOJZOQ



Chœur d'introduction : Agneau de Dieu, toi l'innocent (O Lamm Gottes unschuldig). De 1716 à 1767, Georg Philipp Telemann composa une série de Passions, œuvres mettant en musique la passion du Christ, c'est-à-dire le récit des dernières heures de sa vie (issu des Évangiles : la cène, la veillée au Mont des Oliviers, l'arrestation, le procès, le chemin de croix et enfin la crucifixion). 

Comme le veut la tradition, ces œuvres étaient destinées à la liturgie pascale. Pour les seules églises de Hambourg, Telemann écrivit 46 passions, parmi lesquelles 23 ont été retrouvées à ce jour. 

Georg Philipp Telemann compositeur (Magdebourg, 1681 - Hambourg, 1767) Contemporain de Bach, Telemann est l’un des compositeurs allemands les plus célèbres de son époque notamment par sa production atteignant les 6000 œuvres. Il marque par son goût de la nouveauté la transition entre l’âge baroque et la période classique.



VOUS AVEZ BON GOÛT !​

Ce qui m'anime dans cette quête c'est la curiosité intellectuelle, le goût de la connaissance et l'envie de savoir. Si vous êtes comme moi, avec l'envie d'apprendre, aux rivages de la beauté musicale, picturale, poétique​.​

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