Antonio Grimaldi (1701-1731) par Hyacinthe Rigaud en 1726

 

"Deo Juvante" ("Avec l'aide de Dieu") 

Devise de Lambert Grimaldi, à qui les habitants des seigneuries de Monaco, Menton et Roquebrune ont prêté un serment de fidélité au lendemain d'un complot ourdi par sa belle-mère Pomeline Fregose En 1458. Lambert fit échouer le complot et s'assura la loyauté des habitants.



UNE IDÉE DE PEINTURE

Antonio Grimaldi (1701-1731) par Hyacinthe Rigaud en 1726

Natif de Perpignan, Rigaud arrive à Paris à 1681. Sur les conseils de Le Brun, il se consacre au portrait, genre qu’il élève à sa plus haute expression. Il se fait remarquer du roi et de la Cour avec le portrait de Monsieur, frère du souverain, en 1688 puis de Philippe II d’Orléans, l’année suivante. Louis XIV lui réclame le sien en armure, livré en 1694. 

Mais c’est surtout le portrait en costume de sacre, daté de 1701, qui assure la célébrité du peintre. Véritable emblème de la monarchie française, il fige définitivement l’image du portrait d’apparat : colonne et paysage en arrière-plan, draperie chatoyante, pose solennelle, couleurs intenses. Souverains français et européens ne cesseront de se faire portraiturer ainsi jusqu’au XIXe siècle. Rigaud renouvelle sa prestation pour Louis XV en 1730.


UN PEU D'HISTOIRE MODERNE

Fils de Louis Ier, Antonio Grimaldi - né à Paris le 25 janvier 1661 - prit la succession de son père en 1707. Depuis 1688, il était l'époux de la princesse Marie de Lorraine. 

Louis avait dépensé des sommes immenses tout en occupant le poste d'ambassadeur auprès du Saint-Siège. Le prince de Monaco est contraint de réduire son train de vie et de quitter la cour de Versailles. 

Louis XIV le laissa partir à regret : "Adieu, monsieur de Monaco - dit-il - soyez sûr que vous avez mon estime, mon amitié et ma confiance". Homme de lettres de naissance, mécène éclairé des arts, Antonio Ier fut le mécène du musicien Couperin et du peintre Van Loo. 

Il fit construire un petit mais élégant palais à Menton par Jacques Gabriel et Robert Cotte. « Habile à se tourmenter » écrivait le maréchal de Villeroy, il rejeta nombre de prétendants à la main de sa fille - unique héritière - Louise-Ippolita, qui épousa le comte de Thorigny, Jacques de Goyon de Matignon. 

Sa prise de pouvoir en Principauté est dépeinte par Hyacinthe Rigaud en 1726, dans cette huile sur toile conservée à Monaco, dans les Collections Princières.


UNE MUSIQUE D'UN BONHEUR CONTAGIEUX

C.P.E. Bach March for Three Trumpets and Timpani

https://youtu.be/tjNThIQDaAM



Car Philipp Emanuel Bach est musicien à la cour de Frédéric II de Prusse

Après quelques années à l’école St Thomas de Leipzig – où son père enseigne -, ses études à l’Université lui forgent un esprit libéral et humaniste. Sans doute cette mentalité a-t-elle plu à Frédéric de Prusse, futur monarque “éclairé”, qui l’invite à rejoindre sa cour à Berlin. Le prince, bon flûtiste et compositeur à ses heures, apprécie les talents de claveciniste de Carl Philipp Emanuel. Le compositeur le servira 26 ans, mais finira par se lasser de la vie de cour. A la mort de son parrain Telemann en 1768, il lui succède au poste d’organiste-cantor de Hambourg.

Jean-Sébastien Bach est moins connu que son fils à la fin du XVIIIème siècle

Quand on évoque Bach aujourd’hui, on pense forcément au père, Jean-Sébastien. Mais, vers 1770, on parle plutôt des fils. Quatre sont devenus compositeurs à leur tour, si bien que pour les différencier on leur accole le nom de la ville où ils exercent. L’aîné, Wilhelm Friedemann, devient le “Bach de Dresde”, Johann Christoph Friedrich le “Bach de Bückebourg”, et Johann Christian le “Bach milanais” ou “londonien”, car il s’est distingué dans les deux cités. Quant à Carl Philipp Emanuel, le second dans l’ordre de la fratrie, il fait carrière à Berlin et à Hambourg.



VOUS AVEZ BON GOÛT !​ 

Ce qui m'anime dans cette quête c'est la curiosité intellectuelle, le goût de la connaissance et l'envie de savoir. Si vous êtes comme moi, avec l'envie d'apprendre, aux rivages de la beauté musicale, picturale, poétique​.​


CULTURE JAI 

(​L'Histoire de l'Art​ en Musique)

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LES LUMIÈRES DE VERSAILLES

​(Histoire Moderne en Musique)​

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SING SANG SUNG  

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