Minerve par Pierre Mignard (1612-1695)

 “L'histoire est le témoin des temps, la lumière de la vérité, la vie de la mémoire, l'institutrice de la vie, la messagère de l'antiquité.” 

CICÉRON




UNE HISTOIRE D'ORIGINE MYTHOLOGIQUE

Ce tableau est un exemple typique du portrait en vogue à la cour de France de la fin du XVIIe au début du XVIIIe siècle, où les différentes dames aimaient se produire sous les déguisements des divinités de l'époque classique. Ainsi, les différentes Flora, Minerva et Diana - la favorite - reflétaient leurs caractéristiques dans les modèles représentés. 

Flore est la déesse romaine des fleurs, des jardins et du printemps. Le 1 er mai, on célébrait en son honneur les Floralies, jeux floraux nocturnes où régnait une grande licence.

Minerve était la déesse romaine de la sagesse, de la médecine, du commerce, de l'artisanat, de la poésie, des arts en général et, plus tard, de la guerre. À bien des égards similaires à la déesse grecque Athéna, elle avait d'importants temples à Rome et était patronne du festival des Quinquatries.

Déesse de la chasse, de la guerre et de la nuit, Diane est une figure majeure du panthéon gréco-romain. Fille de Jupiter et sœur jumelle d'Apollon, Diane, nommée Artémis dans la mythologie grecque, est traditionnellement armée d'un arc et de flèches et auréolée d'un croissant de lune.


UNE IDÉE DE PEINTURE

A Paris le succès de Pierre Mignard est immédiat. La famille royale et toute l’aristocratie lui commandent des portraits. Les grands décors des palais et églises s’enchaînent également : la coupole de l'église Notre-Dame du Val-de-Grâce à Paris (1663), le décor d’une chapelle de l’église Saint-Eustache à Paris (1667-70) et à partir de 1677, deux salons et la galerie d’Apollon du château de Saint-Cloud (détruit pendant la guerre franco-allemande de 1870) appartenant au frère du roi, Philippe d’Orléans (1640-1701) et qui servira de modèle pour la galerie des Glaces de Versailles.

Pendant toutes ces années parisiennes, Mignard s’est trouvé en concurrence avec Charles Le Brun (1619-1690). Colbert ne parvient pas à rapprocher les deux hommes et Mignard refuse d’entrer à l’Académie royale de peinture et de sculpture dont Le Brun est le directeur. Mais en 1787, Mignard est anobli par Louis XIV et à la mort de Le Brun en 1690, il est nommé Premier peintre du roi et entre à l’Académie au poste de directeur.

Pierre Mignard meurt à Paris le 30 mai 1695 à l’âge de 82 ans. Un tombeau monumental lui est réservé au couvent des Jacobins, mais détruit pendant la Révolution.


UNE MUSIQUE D'UN BONHEUR CONTAGIEUX

Marin Marais : La rêveuse

https://youtu.be/KWQryMXzleQ



Marin Marais est un violiste ou gambiste et compositeur français de la période baroque.

À l’âge de seize ans, il devient l’élève du célèbre mais mystérieux joueur de viole M. de Sainte-Colombe. Il est également l’élève de Jean-Baptiste Lully (1632-1687) .Il devient «Musicqueur du Roy» en 1676 puis, trois ans plus tard, «Ordinaire de la Chambre du Roy pour la viole». Il intègre l’orchestre de l’Opéra dont Lully lui confie parfois la direction. Après la disparition du Surintendant, il écrit quatre ouvrages lyriques, dont le plus célèbre est Alcyone (1706) qui contient un fameux passage orchestral descriptif, La Tempête. 

C’est également pour jouer cette œuvre que Marais est le premier compositeur à spécifier l’emploi de la contrebasse (instrument moderne) au sein de l’orchestre de l’Opéra. Grand maître de la viole de gambe, il prend sa retraite en 1725, s’occupant de son jardin, tout en donnant deux ou trois fois par semaine des leçons à ceux qui veulent se perfectionner.

C’est la viole de gambe – dont il utilise à fond toutes les ressources – qui a été l’objet de sa plus grande attention. Il a composé près de 650 pièces pour une ou deux violes et basse continue, regroupées en suites et publiées en 5 Livres (1686, 1701, 1711, 1717 et 1725).

Il est également l’auteur des Pièces en trio pour les flûtes, violons et dessus de viole (1692) ainsi que de La gamme et autres morceaux de symphonie pour Le violon, La viole et Le clavecin (1725).

Il a laissé quatre opéras : Alcide ou Le Triomphe d’Hercule (1693), Ariane et Bacchus (1696), Alcyone (1706) et Sémélé (1709).


VOUS AVEZ BON GOÛT !​ 

Ce qui m'anime dans cette quête c'est la curiosité intellectuelle, le goût de la connaissance et l'envie de savoir. Si vous êtes comme moi, avec l'envie d'apprendre, aux rivages de la beauté musicale, picturale, poétique​.​


CULTURE JAI 

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