Yolande de Polastron par Élisabeth Vigée Le Brun (1755-1842)

 

"Nous n'avions pas besoin de remonter sur le trône, nous y étions." (Marie-Antoinette lors de son procès, octobre 1793)




UNE IDEE DE PEINTRE 

Yolande de Polastron par Élisabeth Vigée Le Brun (1755-1842) 

Élisabeth Louise Vigée Le Brun est l’une des grandes portraitistes de son temps, à l’égal de Quentin de La Tour ou Jean-Baptiste Greuze. Issue de la petite bourgeoisie, elle va trouver sa place au milieu des grands du royaume, et notamment auprès du roi et de sa famille. Elle devient ainsi le peintre officiel de la reine Marie-Antoinette.

En 1783, grâce à l’intervention de la souveraine, Mme Vigée Le Brun est reçue à l’Académie royale de peinture et de sculpture avec, pour morceau de réception, un tableau à sujet allégorique : La Paix ramenant l’Abondance. Le directeur de l’institution, Jean-Baptiste Marie Pierre, s’était fortement opposé à la candidature de la nouvelle venue. Selon les règles en vigueur, la profession commerçante de son époux n’aurait pas dû lui permettre de prendre place parmi l’assemblée, une femme n’ayant pas de statut social autre que celui de son époux. En obtenant cet honneur, la portraitiste accède à la consécration.


UN PEU D'HISTOIRE

Yolande Martine Gabrielle de Polastron, comtesse puis duchesse de Polignac, est née à Paris (paroisse Saint-Sulpice) le 8 septembre 1749 et est morte à Vienne le 5 décembre 1793, alors en exil. Vivement décriée lors de la Révolution française, elle fut sans aucun doute l’amie la plus fidèle de la reine Marie-Antoinette, aux côtés de la princesse de Lamballe, et fut l’un des personnages les plus emblématiques de la cour de Louis XVI.

Mademoiselle de Polastron est fiancée à 16 ans au comte Jules de Polignac, capitaine du régiment de Royal-Dragons, fils d'Héracle-Louis, vicomte de Polignac, et de Diane de Mazarini Mancini. Elle l'épouse le 7 juillet 1767, peu avant ses 18 ans. Les deux familles sont de même rang, toutes deux de vieille noblesse mais sans grande fortune. La solde annuelle de Jules de Polignac au moment de son mariage s'élève à 4 000 livres. Elle est par ailleurs la cousine germaine du conventionnel Marie-Jean Hérault de Séchelles.


UNE MUSIQUE D'UN BONHEUR CONTAGIEUX

MONDONVILLE (1711-1772)

"Magnus Dominus" 

https://youtu.be/QVjcv-s8zsY?feature=shared




Bien qu'appartenant à une génération ultérieure, Mondonville est contemporain de Jean-Philippe Rameau. Il naît dans une famille aristocratique occitane qui a connu des revers de fortune. Entre 1735 et 1737, on le trouve comme maître des violonistes aux « concerts de Lille ». Il s'installe à Paris en 1738 et est engagé, grâce à la protection de Madame de Pompadour, comme violoniste au Concert Spirituel.

Dans la querelle des Bouffons (1752 à 1754), il prend le parti de la musique française. Sa pastorale héroïque Titon et l'Aurore, dont la première a lieu le 9 janvier 1753 à l'Académie royale de musique, est un événement important destiné à imposer la supériorité de la tragédie lyrique française. Pourtant, l'année suivante, Mondonville compose le livret et la musique de son opéra en occitan, Daphnis et Alcimadure, où, par des emprunts à différents intermèdes italiens représentés en France à la même époque, se perçoit nettement l'influence du style italien.


VOUS AVEZ BON GOÛT !​ 

Ce qui m'anime dans cette quête c'est la curiosité intellectuelle, le goût de la connaissance et l'envie de savoir. Si vous êtes comme moi, avec l'envie d'apprendre, aux rivages de la beauté musicale, picturale, poétique​.​


CULTURE JAI 

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LES LUMIÈRES DE VERSAILLES

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SING SANG SUNG  

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