De sa construction à aujourd'hui le Château de Versailles est un référence pour le monde de la culture. Voici quelques Lumières pour mettre en relief cet esprit versaillais qui est "à toutes les gloires de la France."
François Boucher, La Marquise de Pompadour (1756)
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« Les grands seigneurs s’avilissent, / Les financiers s’enrichissent, Tous les Poissons s’agrandissent. / C’est le règne des vauriens. » 1162 Poissonnade, attribuée à Pont-de-Veyle (1697-1774)
Les
poissonnades fleurissent, comme jadis les mazarinades. Le peuple
supporte mal le luxe qui s’étale à la cour où règne la Pompadour, mais
s’affiche aussi dans des milieux prospères et âpres au gain, chez les
aristocrates et les bourgeois.
UNE IDÉE DE PEINTURE
François Boucher, La Marquise de Pompadour (1756),
Munich, Alte Pinakothek.
François
Boucher, né le 29 septembre 1703 à Paris où il est mort le 30 mai 1770,
est un peintre français, représentatif du style rocaille.
Maître
particulièrement prolifique, Boucher a abordé tous les genres :
peinture religieuse, sujets mythologiques, scènes rustiques, paysages,
animaux, décorations de monuments et de maisons particulières, modèles
de tapisserie. C’est peut-être le plus célèbre peintre et artiste
décoratif du xviiie siècle, dont on a pu dire qu’il était l’un des
génies les plus purs. Il estimait lui-même, un an avant sa mort, avoir
produit plus de dix mille dessins, mais trouvait encore le temps de
travailler dix heures par jour à des représentations idylliques et
voluptueuses de thèmes classiques, mythologiques et érotiques,
d’allégories décoratives et de scènes pastorales. Nombre de ces toiles,
réalisées pour la décoration intérieure, constituent des paires ou des
séries. Il était peintre de la cour de Louis XV et le favori de la
marquise de Pompadour, dont il a peint plusieurs portraits.
UNE HISTOIRE MODERNE
Jeanne-Antoinette
Poisson, marquise de Pompadour et duchesse de Menars, dite Madame de
Pompadour, est une maîtresse-en-titre du roi Louis XV, née le 29
décembre 1721 à Paris et morte le 15 avril 1764 au château de
Versailles.
Louis XV lui
fait construire le Petit Trianon comme résidence et lui offre le domaine
de Pompadour, ce qui lui permet de devenir marquise et d'acquérir la
noblesse. Ses origines bourgeoises lui attirent des critiques de la part
de l'aristocratie.
À
partir des années 1750, la marquise n'est plus la maîtresse du roi, mais
conserve un ascendant en tant que confidente et amie du souverain. En
ce sens, elle encourage l'aménagement de la place Louis XV — actuelle
place de la Concorde — ou la création de la manufacture de porcelaine de
Sèvres. Mme de Pompadour apprécie particulièrement l'architecture et
les arts décoratifs. Elle acquiert d'ailleurs en 1753 l’hôtel d’Évreux à
Paris, aujourd'hui nommé palais de l'Élysée. La marquise s'intéresse
aussi à la littérature et encourage la publication des deux premiers
tomes de l'Encyclopédie de Diderot et d'Alembert.
Gilbert
Bécaud Écouter, né François Gilbert Léopold Silly le 24 octobre 1927 à
Toulon et mort le 18 décembre 2001 à Boulogne-Billancourt, est un
chanteur, compositeur et pianiste français.
Au
cours de sa carrière, il se produit trente trois fois sur la scène de
l'Olympia, où il gagne son surnom de « Monsieur 100 000 volts » en
raison de son sens du swing, du fait des passions qu'il soulevait dans
son sillage et de ses fans qui, souvent, à ses débuts, cassaient par
enthousiasme les fauteuils. Il laisse l'image d'un homme énergique,
toujours en mouvement. Sa cravate à pois, ses quelque neuf cents
chansons et sa main sur l'oreille (un geste spontané, de l'ordre du
tic), sont d’autres images spécifiques qui ont marqué les esprits.
Mes
mains, Nathalie, Le Jour où la pluie viendra et Et maintenant
s'inscrivent parmi les grandes chansons de l'artiste. Sa carrière
internationale lui permet d'enregistrer ses chansons en anglais,
allemand, italien et espagnol.
Plusieurs
de ses compositions s'imposent à l'étranger, notamment aux États-Unis
(What Now My Love pour Et maintenant, Let It Be Me…).
VOUS AVEZ BON GOÛT !
Ce qui m'anime dans cette quête c'est la curiosité intellectuelle, le goût de la connaissance et l'envie de savoir. Si vous êtes comme moi, avec l'envie d'apprendre, aux rivages de la beauté musicale, picturale, poétique.
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“Une injustice faite à un seul est une menace faite à tous.” (Montesquieu) UNE IDÉE DE PEINTURE Portrait de Marie Louise Thérèse de Savoie, princesse de Lamballe par Antoine-François Callet, vers 1776. Antoine-François Callet obtient le grand prix de Rome en 1764 avec Cléobis et Biton conduisant le char de leur mère au temple de Junon. Il est agréé par l'Académie des beaux-arts en 1779 avec son portrait du comte d'Artois, il est reçu avec sa toile allégorique Le printemps en 1781. Il expose au Salon à partir de 1783. Il décore le centre du plafond de la grande galerie du palais du Luxembourg d'une composition intitulée L'Aurore. Sous le Consulat et l'Empire, il peint plusieurs allégories, dont une Allégorie du dix-huit brumaire ou La France sauvée (1801, salle du Sacre du château de Versailles) et une Allégorie de la bataille d'Austerlitz (1806, château de Versailles). UN PEU D'HISTOIRE La princesse de Lamballe est jugée trop proche de la reine et suspect...
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