Louis de France, dauphin 1765 peint par Alexandre Roslin (1718–1793)

 "Résistance et obéissance, voilà les deux vertus du citoyen. Par l'obéissance, il assure l'ordre ; par la résistance, il assure la liberté." 

ALAIN


UNE IDÉE DE PEINTURE 

Louis de France, dauphin 1765 

peint par Alexandre Roslin  (1718–1793)

huile sur toile (Hauteur : 121,0 cm ; Largeur : 86,0 cm) 


Alexandre Roslin  (1718–1793) était fils du médecin militaire Hans Roslin et de Katarina Wertmüller. 

L’apprentissage de Roslin dura trois ans ; il exécuta, pendant cette période, de nombreux portraits qui firent connaître son nom jusqu’en Allemagne. Ses premiers portraits présentent une palette où dominent les tons clairs et subissent notamment l’influence de Jean-Marc Nattier – c’est le cas du portrait de la dame de Neubourg-Cromière (1756). Sur ces entrefaites, la margrave de Bayreuth l’ayant fait demander à sa cour, Roslin s’empressa d’accepter. Léger d’argent, mais riche d’espérances, il quitta son pays natal pour aller en Allemagne et, de là, faire son tour d’Europe. Après avoir séjourné quelque temps à la cour de Bayreuth, où il organisa, sur la demande du prince, une Académie dont il eut soin de se nommer directeur, il part le 7 septembre 1747 pour l’Italie, visita Venise, Bologne, Ferrare, Rome et Naples.

Il est probable que, pendant ce séjour de dix années en Allemagne et en Italie, Roslin exécuta de nombreux portraits, mais seule la galerie des Uffizzi possède un portrait de Roslin par lui-même portant la date de 1790. Ce n’est pas celui que l’artiste peignit pour ce musée, mais un qui fut donné au musée par Roslin en échange du premier, qu’il regardait comme une œuvre de jeunesse indigne de sa réputation. En 1752, il put quitter l’Italie, ses dettes payées, et ayant en poche de quoi attendre la gloire… 


UN PEU D'HISTOIRE MILITAIRE

Louis de France, dauphin (1729–1765), est représenté avec un visage émacié, en uniforme de colonel-général des Dragons, devant le camp militaire de Compiègne

Le 5e régiment de dragons (ou 5e RD), est une unité de cavalerie de l'armée française, créé sous la Révolution à partir du régiment Colonel-Général dragons, un régiment français d'Ancien Régime.

Dissous en 2003, il est recréé le 12 juillet 2016, dans le cadre de la remontée en puissance de l'Armée de terre (« Au contact »). 

Les cadres du régiment, dès leur démobilisation, forment la majorité de l'encadrement des maquis AS de Saône-et-Loire. Plusieurs sont arrêtés et déportés, dont le colonel Watteau. Les anciens cuirassiers du 5e en résistance participent à la bataille de Cluny (11 août 1944) et à celle de Sennecey et à libération de Montceau-les-Mines et Autun. En souvenir de leur action, l'inscription Résistance Bourgogne 1944 est ajoutée à l’étendard du régiment en 1946.

En septembre 1944, des maquisards de l'Ain, des Hautes-Alpes, de l'Ardèche, de la Drôme, de l'Isère, de la Loire, du Rhône, de la Haute-Savoie et de la Savoie sont regroupés pour former la division alpine FFI. Un escadron de cavalerie est attaché à chacune des cinq demi-brigades de la division, et la division a également à disposition un groupe de reconnaissance divisionnaire (GRD) à deux escadrons. 

Bien qu'elles soient formellement des unités de cavalerie, les soldats des escadrons de reconnaissance n'ont ni blindés ni chevaux mais des vélos. Le 16 décembre 1944, la division alpine FFI est renommée 27e division alpine et début juillet 1945 ses escadrons de reconnaissance sont regroupés pour reformer le 5e régiment de cuirassiers, toujours sans blindés. 

Il est réoganisé avec cinq escadrons : deux escadrons pour les deux demi-brigades de chasseurs alpins de la division, un escadron pour le 159e régiment d'infanterie alpine (RIA), un escadron pour le 99e RIA et un escadron hors-rang. En février, les escadrons sont regroupés pour aller relever le 2e bataillon du 99e RIA qui défend la vallée de l'Ubaye.

Du 22 au 25 avril 1945, il fait la reconquête du col de Larche. Renforcé d'un premier bataillon du 159e RIA et d'une compagnie du 99e RIA et soutenu par des tirs du 69e régiment d'artillerie et du 1er régiment d'artillerie coloniale, il déloge de leurs positions les troupes de reconnaissances de la 34. Infanterie-division allemande et une compagnie du 3e régiment de grenadiers de la République sociale italienne.

Le Lundi de Pâques 1945 à Chambéry, le général de Gaulle remet l'étendard au régiment. Le 5e dragons se transforme avec 2 escadrons de chars Hotchkiss et 2 escadrons de reconnaissance sur Bren Carriers. 


UNE MUSIQUE D'UN BONHEUR CONTAGIEUX

Leonard Cohen - The Partisan 

https://youtu.be/6vsw6w1hVGE



(Le Partisan)


"Les allemands étaient chez moi,

Ils m'ont dit : "résigne-toi",

Mais je n'ai pas peur ;

J'ai repris mon arme.

J'ai changé cent fois de nom,

J'ai perdu femme et enfants

Mais j'ai tant d'amis ;

J'ai la France entière.

Un vieil homme dans un grenier

Pour la nuit nous a caché,

Les allemands l'ont pris ;

Il est mort sans surprise."



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Ce qui m'anime dans cette quête c'est la curiosité intellectuelle, le goût de la connaissance et l'envie de savoir. Si vous êtes comme moi, avec l'envie d'apprendre, aux rivages de la beauté musicale, picturale, poétique​.​

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