“Il n’est pas toujours nécessaire de faire des lois, mais il l’est toujours de faire exécuter celles qui ont été faites” John LOCKE 




UNE IDÉE DE PEINTURE  

Antoon van Dyck, Portrait des princes Charles Louis, électeur palatin et Rupert de Palatinat, 1637, huile sur toile, H. 1,32 x L. 1,52, Paris, musée du Louvre.

Loin de se résumer à la commande de portraits, les relations entre Jabach et Rigaud se nourrirent d'une commune admiration pour Van Dyck... Le soutien de Monsieur, frère du roi et des Orléans, Everhard Jabach (1618-1695) figure assurément au premier rang. Voici un Allemand à la cour de Louis XIV.

Jabach est issu d’une famille de marchands de Cologne : son père, Everhard II, avait créé une banque à Anvers et était lui-même collectionneur. En 1638, il quitta sa ville natale pour Paris où il s’occupa d’affaires industrielles et commerciales qui l’enrichirent. Le 17 octobre 1643, il épousa Anne Marie de Groote et reçut en 1647 pour elle et pour lui des lettres de naturalité. 

En 1659, il fit construire par Pierre Bullet un hôtel rue Neuve-Saint-Médéric, qui devint un véritable musée rempli de tableaux et de sculptures, acquis notamment à la vente des collections du roi Charles Ier d’Angleterre en 1650. Conseiller du roi, il devint en 1664 l’un des conseillers de la compagnie des Indes orientales, puis le directeur de la Manufacture royale de tapisseries d’Aubusson. 


UN PEU D'HISTOIRE MODERNE 

A la tête des Provinces-Unies puis de l'Angleterre, Guillaume III d'Orange (1650-1702) fut l'un des plus grands souverains du XVIIe siècle. Et la cheville ouvrière de la coalition antifrançaise.

Louis XIV eut un grand ennemi qu'il ne rencontra jamais mais qu'il dut affronter directement pendant trente ans, de 1672 à 1702 ; un grand ennemi dont, paradoxalement, on ne sait presque rien en France et qui, même en Angleterre et en Hollande qu'il gouverna, reste mal connu : Guillaume III d'Orange-Nassau.

Environ 4 mois après leur mariage et leur combat contre les Français, Guillaume III écrivit à un ami: "... quoi de plus cruel au monde que de se séparer de ce que l'on aime, et pas seulement de se séparer, mais de se séparer comme il se peut ne jamais se revoir, être perpétuellement dans la peur. Car Dieu sait quand je pourrai la voir, ou si elle ne se trouve pas en ce moment même dans une bataille. Je la compte maintenant jamais en sécurité, jamais en danger. " Quand elle était reine, Marie d'Angleterre, fille aînée de l'héritier du trône anglais Jacques, duc d'York  , Guillaume III lui manquait terriblement lorsqu'il combattait les Français.


UNE IDÉE MUSICALE D'UN BONHEUR CONTAGIEUX
Henry Purcell - "To Celebrate this Triumphant Day" - 



(Un extrait de "England, my England" - L'histoire de Henry Purcell". Musique dirigée par John Eliot Gardiner. Film réalisé par Tony Palmer). 

Issu d’une famille de musiciens professionnels, Purcell suit naturellement la formation qui lui ouvre les portes de musicien officiel du roi. Enfant, il rentre dans le chœur de la Chapelle royale, puis lors de sa mue, il devient conservateur des instruments. Doté d’un talent précoce en écriture, il devient très vite compositeur ordinaire pour les violons. Enfin le poste d’organiste de la chapelle de l’Abbaye de Westminster lui sera confié jusqu’à sa mort.


"CULTURE JAI", 
SITE D'HISTOIRE DE L'ART
https://culturejai.fr/


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