"LA MORT FUT DE TOUT TEMPS L'ASILE DE LA GLOIRE." Alphonse de LAMARTINE
UNE IDÉE DE PEINTURE
Portrait Hyacinthe Rigaud (1659-1743) Philippe V, roi d'Espagne (1683-1746) en 1701 La réputation de l’artiste atteint dès lors des sommets : il produira près de quatre cents tableaux et achèvera sa carrière comme directeur de l’Académie royale de peinture. Outre la Cour, il peint toute la haute société du temps (bourgeois, financiers, aristocrates). Sa notoriété devient aussi européenne : portraits de Philippe V d’Espagne (Versailles), du roi de Pologne Auguste III (Dresde)…
UN PEU D'HISTOIRE
Le roi désirant faire réaliser le portrait de son petit-fils avant son départ pour l’Espagne, il en fait la demande à Hyacinthe Rigaud. Celui-ci exécute une première ébauche le 1er décembre 1700, lors d’une séance de pose signalée par le Mercure Galant. Le peintre inscrit ce tableau dans son Livre de Raison à l’année 1701, date sans doute de l’achèvement du portrait. Il termine le tableau sans le modèle, puisque Philippe V part pour l’Espagne le 4 décembre 1700. Ayant pris le deuil de Charles II d’Espagne, le nouveau roi est représenté vêtu de noir, en costume de cour espagnol, costume qui paraît désuet par rapport à la mode française de l’époque. Van Hulst, évoquant Rigaud, rapporte : « Sa réputation étant venue jusqu’au roi, par le portrait qu’il avoit fait de Monseigneur commandant devant le siège de Philisbourg, il eut l’honneur en 1700, d’être nommé par sa Majesté pour peindre Philippe V, roi d’Espagne, son petit fils, quelques jours avant son départ pour aller prendre possession de ses royaumes 4 ».
UNE IDÉE MUSICALE : Georg Philipp TELEMANN (1681-1767)
"Die Aufrstehung" ("La résurrection") TWV 6:7
Le dernier travail de Georg Philipp Telemann est presque inépuisable en termes de surprises. Avec quel pouvoir créatif le jeune homme de 80 ans ouvre de nouveaux mondes d'expression à la fin du 18ème siècle, on ne peut que s'étonner de ses derniers oratorios. L’un des derniers - datant de 1761 - est son oratorio de Pâques "La résurrection" (à ne pas confondre avec la "Résurrection et l’ascension de Jésus", 1760). Il n'y a plus de séquence rigide de récitatifs et d'airs: souple, presque entièrement composée, la musique suit les influences du livret (exceptionnel), toujours à la recherche de moyens d'expression non conventionnels, tels qu'un accompagnement dramatique accompagné uniquement d'un violon solo extrêmement virtuose. est. Ou le début des mots: "Toi, profond, mort, horrible silence" ...
"CULTURE JAI",
SITE D'HISTOIRE DE L'ART
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