“Tous les hommes sont à la fois pécheurs et saints quand ils ne sont pas criminels et martyrs.”Guillaume APOLLINAIRE



UNE IDÉE PEINTURE 
Simon VOUET (1590-1649)
Saint Guillaume d'Aquitaine (H. : 1,165 m. ; L. : 0,91 m.)

La postérité a reconnu très tôt à Simon Vouet, le peintre parisien le plus important du règne de Louis XIII, un rôle décisif dans la renaissance que connaît la peinture française à cette époque : “Non seulement on luy est obligé”, écrit en 1685 André Félibien dans ses Entretiens sur les vies et les ouvrages des plus excellens peintres anciens et modernes, “d'avoir fait revivre en France la bonne manière de peindre ; mais encore d'avoir fait un grand nombre d'élèves, dont plusieurs se sont rendus considérables dans la Peinture & dans les autres professions qu'ils ont embrassées dépendantes du Dessein”. Cet éloge, que l'auteur nuance ensuite par des critiques sévères concernant paradoxalement la “manière de peindre” de Vouet, a résisté au temps. Pour l'historiographie actuelle, qui s'efforce notamment de mieux cerner, dans une production encore abondante malgré les destructions nombreuses du passé, ce qui revient au maître et à tel ou tel de ses collaborateurs et disciples, elle demeure largement valable.

Peint à la fin du séjour de Vouet en Italie, qu'il quitta pour Paris en 1627, ce jeune saint guerrier appartient moins à sa veine caravagesque qu'au style clair et ample qu'il fera triompher à Paris.

UN PEU D'HISTOIRE
Saint Guillaume de Gellone, moine bénédictin 

Duc d'Aquitaine et membre de l'entourage de Charlemagne, il se montra un excellent chevalier chrétien pendant la guerre contre les sarrasins. Il construisit un monastère à Gellone (diocèse de Lodève) et demanda des moines à Aniane. Guilhem vivait à Gellone ("cella" de l'abbaye mère d'Aniane) une vie humble, cachée et avec une grande piété qui contrastait avec les honneurs et les plus hautes charges dont il avait été investi en tant qu'un des plus illustres hommes de guerre de son temps et membre de la famille impériale. Après sa mort le 28 mai 812, le couvent reçut le nom de Saint-Guilhem-du-Désert. Canonisé en 1066.

En 805, il se retire au désert et fonde l'abbaye de Gellone. Au monastère de Gellone en Aquitaine, l'an 812, saint Guillaume ou Guilhem, moine. Nommé par Charlemagne comte de Toulouse et duc d'Aquitaine, vainqueur des Sarrasins jusqu'à Barcelone, parvenu au faîte des honneurs, lié d'amitié avec saint Benoît d'Aniane, il fonda, non loin d'Aniane, un autre monastère dans la vallée de Gellone, y prit l'habit monastique, et voulut demeurer simple moine, humble, pénitent, recherchant les emplois les plus humbles.

UNE MUSIQUE 
"ES WOLLT UNS GOTT GENÄDIG SEIN" de TELEMANN
("Ce que Dieu veut que nous fassions") TWV 1:544
- 14ème dimanche après la Trinité -


Telemann rencontra Haendel  et Jean-Sébastien Bach  avec qui il se lia d’amitié. Très renommé à son époque, il refusa de nombreux postes tout au long de sa vie. Il composa environ 6000 œuvres dont la majeure partie fut publiée de son vivant lors de son séjour à Paris. Il est l’auteur de 3 autobiographies, en 1718, 1729 et 1740.  

CULTURE JAI 
https://culturejai.fr/
(Union de la musique, de la peinture et de l'histoire)



Posts les plus consultés de ce blog

Jean Suau - La France offrant la Liberté à l’Amérique, 1784

La princesse de Lamballe par Antoine-François Callet, vers 1776.

"LA JUSTICE CHÂTIANT L'INJUSTICE" de Jean Marc Nattier