"L'éducation consiste à nous donner des idées, et la bonne éducation à les mettre en proportion."MONTESQUIEU




UNE IDÉE PICTURALE

Simon Vouet – Allégorie de la prudence - La carrière de Simon Vouet se divise d'elle-même en deux temps. Le séjour italien, qui s'achève en 1627 avec le retour en France de l'artiste, et la période parisienne, de 1627 à la mort du peintre, vingt-deux ans plus tard. Artiste parmi d'autres à Rome, Vouet devient, à un moment crucial de l'histoire de France, le premier peintre de son pays et de son roi, Louis XIII, grand amateur de peinture moderne. Ses débuts, comme d'ailleurs les débuts de nombre de ses contemporains français, Vignon, Poussin, Claude, Valentin, sont fort aventureux. Fils d'un peintre, Laurent Vouet, dont on ne sait à peu près rien, Vouet semble s'être rendu tout jeune en Angleterre (v. 1604-1606), puis à Constantinople en 1611-12 et à Venise en 1612-13. 


UN PEU DE PHILOSOPHIE

Quatre vertus jouent un rôle charnière. Pour cette raison on les appelle " cardinales " ; toutes les autres se regroupent autour d’elles. Ce sont : la prudence, la justice, la force et la tempérance. " Aime-t-on la rectitude ? Les vertus sont les fruits de ses travaux, car elle enseigne tempérance et prudence, justice et courage " (Sg 8, 7). Sous d’autres noms, ces vertus sont louées dans de nombreux passages de l’Écriture.

La prudence est la vertu qui dispose la raison pratique à discerner en toute circonstance notre véritable bien et à choisir les justes moyens de l’accomplir. " L’homme avisé surveille ses pas " (Pr 14, 15). " Soyez sages et sobres en vue de la prière " (1 P 4, 7). La prudence est la " droite règle de l’action ", écrit saint Thomas (s. th. 2-2, 47, 2) après Aristote. Elle ne se confond ni avec la timidité ou la peur, ni avec la duplicité ou la dissimulation. Elle est dite auriga virtutum : elle conduit les autres vertus en leur indiquant règle et mesure. C’est la prudence qui guide immédiatement le jugement de conscience. L’homme prudent décide et ordonne sa conduite suivant ce jugement. Grâce à cette vertu, nous appliquons sans erreur les principes moraux aux cas particuliers et nous surmontons les doutes sur le bien à accomplir et le mal à éviter.


UNE MUSIQUE D'UN BONHEUR CONTAGIEUX
Telemann : Prélude "à discrétion" du Quatuor n°6, par Les Ombres




Il rencontra Haendel  et Jean-Sébastien Bach  avec qui il se lia d’amitié. Très renommé à son époque, il refusa de nombreux postes tout au long de sa vie. Il composa environ 6000 œuvres dont la majeure partie fut publiée de son vivant lors de son séjour à Paris. Il est l’auteur de 3 autobiographies, en 1718, 1729 et 1740. 


 SITE D'HISTOIRE DE L'ART 
https://culturejai.fr/
L'union de la musique, de la peinture et de l'histoire


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