“On peut être poète dans tous les domaines :
il suffit que l'on soit aventureux
et que l'on aille à la découverte.”
Guillaume APOLLINAIRE
UNE IDÉE DE PEINTURE D'ALEXIS SIMON BELLE
Charles-François-Marie de Custine, Chevalier de Wiltz d'Alexis Simon Belle (1674-1734). Il fut l'élève de François de Troy et se consacra au portrait. Employé par la petite cour du prétendant Jacques Stuart à Saint-Germain-en-Laye, il est reçu à l'Académie en 1703 (portrait de François de Troy, Versailles). Il exécute les portraits de nombreux grands personnages des cours de France et de Pologne (Marie Leszczinska et son fils, Versailles ; Mlle de Béthisy et son frère, id.). Il peint dans un style qui rappelle encore celui de Mignard, sa personnalité tendant à s'effacer devant celle de ses modèles, à la différence de Rigaud ou de Largillière.
UN PEU D'HISTOIRE MODERNE
Charles Francois Marie de Custine, Chevalier de Wiltz. Grand Ecuyer de Lorraine et Mestre-de-Camp (colonel) d'un régiment français de Stanislas Duc de Lorraine.
Dans l'esprit du roi Louis XV et de ses conseillers ce n'était l'affaire que de quelques années. Son beau-père, âgé de soixante ans était bon vivant et d'une santé incertaine. En quoi ils se trompèrent lourdement car ils durent attendre encore vingt-neuf ans. De cette fantastique manipulation diplomatique, le duc roi Stanislas reçoit les titres qui vont lui valoir une immortelle renommée.
Le 30 mars 1737, Stanislas et sa femme prennent congé de Louis XV à Versailles, et le roi vient leur rendre visite le lendemain. Le 1er avril, Stanislas part pour la Lorraine et arriva dès le 3 avril à Lunéville, où il va loger chez le prince de Craon, car François III est parti avec l'ameublement des châteaux ducaux. La reine le rejoint le 13.
Du 25 mai au 1er juin, Stanislas promulgue les édits créant son Conseil d'Etat et son Conseil des Finances et Commerce, sur des bases étroitement dérivées du système en vigueur en France. Il s'agit, après tout, d'accoutumer progressivement les Lorrains à devenir Français. Stanislas, déchargé de la gestion réelle des duchés, réunit à Lunéville une cour brillante et reçoit l'Europe mondaine et savante.
Se faisant aimer de ses sujets, il laissera libre cours à ses talents de bâtisseur, contribuant au développement des lettres, des arts et des sciences et dote avec générosité les œuvres charitables. tanislas Leszczynski meurt à 88 ans. le soir du 5 février 1766 au château de Lunéville.
Il reste enfin dans la mémoire des Lorrains comme le grand architecte de Nancy et un monarque bienfaisant. Et c'est justice que la plus belle place de la ville, qu'il fit aménager sur ses indications, avec ses finances personnelles (rente viagère versée par le roi louis XV) porte son prénom.
UNE MUSIQUE D'UN BONHEUR CONTAGIEUX
Joseph Haydn - Theresienmesse - Gloria
Joseph Haydn enseigne un temps à Beethoven et surtout à Mozart qu’il est l’un des premiers à apprécier à sa juste valeur de génie, et avec lequel il se lie d’amitié. Considéré à tort comme le père de la symphonie – il en compose 104 - il porte néanmoins ce genre à son plus haut niveau par ses innovations : introduction lente, mouvements lents en variations, développement du menuet, plan en quatre mouvements. De même, il transforme le quatuor, jusque là considéré comme une pièce de divertissement, en une œuvre musicale à part entière. Traversé par le mouvement pré-romantique Sturm und Drang, il tend à une certaine expression dramatique dans sa musique.
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