" Le mouton s'égare fort souvent quand le berger n'est plus là. " William SHAKESPEARE
UNE IDÉE DE PEINTURE OU L'ART DU PORTRAIT F
ille de berger "au petit regard furtif" de George Romney
George Romney est un peintre anglais. Il est né à Dalton-in-Furness dans le Lancashire (aujourd'hui dans le comté de Cumbria) le 26 décembre 1734 et mort à Kendal le 15 novembre 1802.
En 1755, il arrive à Kendal chez son père ébéniste et apprend la peinture avec Christopher Steele (1733-1767), peintre portraitiste itinérant.
En 1757 il commence à se faire connaître comme portraitiste mais il tombe malade. En 1762, il est marié avec deux enfants. Il les abandonne et part pour Londres où il connaît son premier succès avec Mort de Général Wolfe, qui remporte le prix de la Société Royale des Arts.
Il peint très vite, cela se voit dans ses œuvres et leur donne un mouvement très enlevé, malgré quelques maladresses au début.
En 1764, il arrive à Paris et visite le Louvre et découvre François Boucher et Greuze. Poussé par Horace Vernet qu'il rencontre, il part pour l'Italie de 1773 à 1775. Il y découvre le néoclassicisme, décisif pour son art.
De retour à Londres en 1775, il installe son atelier au 32 Cavendish Square. Pendant quinze ans, Sir Joshua Reynolds, le peintre officiel de la "gentry " le considéra comme un rival. Ce dernier, académicien, n'aimait pas Romney, d'ailleurs boudé par l'académie. Mais George Romney eu sa revanche car il fut le portraitiste le plus recherché d'Europe à partir de 1776.
Son atelier fut vite le salon des rendez-vous à la mode et le duc de Richmond s'y rendait parfois avec des membres du Parlement.
En 1782, Emma Hart, la future Lady Hamilton présentée par George Gréville, le frère de Lord Warwick, deviendra son modèle pendant plus de 10 ans. Il peignit près de deux mille portraits. dont une cinquantaine d'Emma dans les costumes les plus divers, Cassandre, Circé... et plus de cinq mille dessins et lavis, représentations de sorcières dans de mythiques forêts. Son geste rapide s'accélère au fil des dessins successifs et séduit les amateurs de romantisme.
En 1802, à 68 ans, malade et oublié de tous, il s'éteint dans le décor de son enfance.
UN PEU DE LITTÉRATURE ROMANTIQUE
Jean-Jacques Rousseau - Rêveries du promeneur solitaire (1776)
À mi-chemin entre philosophie et littérature, l'œuvre de Jean-Jacques Rousseau (1712-1778) se distingue par sa diversité : traités sur l'éducation et le droit politique (L'Émile, Du Contrat social, 1762), roman épistolaire (La Nouvelle Héloïse, 1761), notamment.
Après avoir formulé les éléments d'un système de pensée (les Discours, Émile, le Contrat social), satisfait son imaginaire romanesque (Julie, ou la Nouvelle Héloïse), tenté de raconter sa vie et de se justifier des accusations portées par ses adversaires (Les Confessions, Les Dialogues), Jean-Jacques Rousseau (1712-1778) fait retour sur lui-même. Il se laisse aller au pur plaisir de la mémoire et de l'écriture. Il magnifie les sensations de la seule existence. Au-delà de toutes les formes littéraires reconnues, il prend des notes sur des cartes à jouer, retrouvées par le marquis de Girardin, et compose, de 1776 à 1778, des rêveries au gré de promenades à pied, au hasard d'associations d'esprit et d'obsessions récurrentes. Il meurt en laissant inachevée la dixième promenade. Les Rêveries du promeneur solitaire seront publiées après sa mort, en 1782.
UNE MUSIQUE D'UN BONHEUR CONTAGIEUX
Franco FAGIOLI PORPORA
"Fresh Sweet Aurette"("douce et fraîche Aurette")
Franco Fagioli est un contre-ténor argentin reconnu pour sa technique virtuose et la beauté de sa voix. Ses nombreuses performances des personnages de Haendel, tels que Giulio Cesare, Teseo ou encore Ariodante lui ont permis d'acquérir une notoriété internationale. Franco Fagioli contre-ténor de Nicola Porpora "Fresh Sweet Aurette" ... Bravísimo !! de Opera Polifemo, air d'Aci, Acte 1. Carlo Broschi "Farinelli" jouant (interprété) ce rôle (Aci) dans la création de cet opéra à Londres le 17 février 1735.
SITE D'HISTOIRE DE L'ART
https://culturejai.fr/
L'idée unissant la musique, la peinture et l'histoire