"Mon verre s'est brisé comme un éclat de rire." Guillaume APOLLINAIRE
UNE IDÉE DE PEINTURE
Peinture à l'huile sur toile, Roger Strickland (1680–1704) de Alexis-Simon Belle vers 1703. Portrait de trois quarts, la position en costume polonais, veste brodée, manteau écarlate, turban, 3ème. fils de Thomas Strickland et Winifred Trentham.
UN PEU D'HISTOIRE MODERNE
En 1699, il participa à une délégation française en Pologne. Roger était le quatrième (mais troisième survivant) du fils de Sir Thomas Strickland, qui l'avait conduit en exil à Saint-Germain. Son costume exotique est polonais et il a été nommé page du prince de Conti, candidat français à l'élection du roi de Pologne en 1697.
Il devint ensuite page de la reine Marie de Modène, mais mourut de la variole à Toulon avec l'armée française contre les forces anglaises et impériales en 1704. C'est l'un des groupes intéressants de portraits de Sizergh réalisés par Belle, qui devint vers 1700 le peintre accrédité des Stuarts en exil.
UNE MUSIQUE D'UN BONHEUR CONTAGIEUX
Joseph Haydn - Piano Concerto No. 11 in D major,
Hob. XVIII/11 - Mikhail Pletnev
On a tellement fait de Haydn le champion du quatuor et de la symphonie que l'on a longtemps sous-estimé l'importance de sa production pour clavier, oubliant du même coup que, toute sa vie, le musicien a entretenu un commerce assidu avec les instruments à clavier : le clavecin a été le premier instrument qu'il ait appris ; il y acquit une réelle maîtrise, s'en servit beaucoup pour improviser, pour donner des concerts et surtout pour composer ; et la découverte des possibilités offertes par le pianoforte ne fit que développer son attachement à ce type d'instrument, comme en témoigne cette note teintée de tristesse retrouvée dans ses carnets où, lors de son dernier anniversaire, il dit avoir vendu son « beau pianoforte ».
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