"Il y a une femme à l'origine de toutes les grandes choses." Alphonse de Lamartine
UNE IDÉE DE PEINTURE
La famille Le Juge par Hyacinthe Rigaud (1659-1743). Huile sur toile H. 147 ; L. 114. Ottawa, Galerie nationale du Canada. Ce peintre français est d'origine, un catalan espagnol, considéré comme l’un des plus célèbres portraitistes français de la période classique. Rigaud doit sa célébrité à la fidélité de la dynastie des Bourbons, dont il peint les effigies sur quatre générations. il obtient le prix de Rome en 1682. Reçu à l'Académie royale de peinture et de sculpture dès 1700, il gravit tous les échelons de cette institution jusqu’à sa démission en 1735.
UN PEU D'HISTOIRE
Nous pensons, pour notre part, que cette hypothèse reste bien trop hasardeuse pour être retenue. Le fait que Rigaud choisisse de réunir en une tendre accolade l’effigie d’Élisabeth de Gouy et celle de sa fille, par opposition au bloc constitué par le buste de Jean Le Juge, procède en réalité d’un simple désir de l’auteur de réaliser un équilibre pyramidal et décroissant au sein de sa composition, de la gauche vers la droite.
Le fait que Rigaud ait, par la suite, fait figurer l’esquisse du groupe de droite sur certains de ses autoportraits de 1727, ne prouve pas qu’il ait déjà eu à l’esprit dès 1699 ce réemploi. D’autre part, la présence du chien au premier plan, symbolisant selon Gallenkamp tous les paradoxes de la vie des personnages représentés, peut tout autant signifier l’amour, la fidélité, le désir, la mélancolie et la patience, selon la réthorique de l’époque.
Quant au perroquet, attribut traditionnel de Mercure, s’il peut illustrer la chance et la fortune, il semble hasardeux d’y voir l’évocation de l’espoir du peintre d’être un jour réuni à celle qu’il aime secrètement. Il s’agissait plus probablement de ces jouets donnés aux enfants, éléments récurrents des portraits de femmes et d’enfants au XVIIIe siècle. Gallenkamp et Rosenfeld ont, à juste titre, fait des parallèles intéressants entre ce portrait de groupe et ceux de l’école hollandaise de Theodore Netcscher, Nicolas Maes et par extension Nicolas de Largillière.
UNE IDÉE MUSICALE :
Telemann Ouverture à la Française
C'est Jean-Baptiste Lully qui pose les bases de l'Ouverture à la française dès la fin des années 1650 avec comme signatures : une 1re partie solennelle marquée par des rythmes pointés et une 2e partie vive basée sur une écriture en imitations (suivie ou non de la reprise de la première partie).
SITE D'HISTOIRE DE L'ART
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