" Mes amours d'un instant
valent des amours d'un siècle. "
Guillaume APOLLINAIRE
UNE IDÉE DE PEINTURE
Le Princess Louisa Maria Teresa Stuart (1710) d'Alexis Simon Belle (1674-1734). Il fut l'élève de François de Troy et se consacra au portrait. Employé par la petite cour du prétendant Jacques Stuart à Saint-Germain-en-Laye, il est reçu à l'Académie en 1703 (portrait de François de Troy, Versailles). Il exécute les portraits de nombreux grands personnages des cours de France et de Pologne (Marie Leszczinska et son fils, Versailles ; Mlle de Béthisy et son frère, id.). Il peint dans un style qui rappelle encore celui de Mignard, sa personnalité tendant à s'effacer devant celle de ses modèles, à la différence de Rigaud ou de Largillière.
UN PEU D'HISTOIRE MODERNE
Louisa Maria Teresa Stuart est née le 28 juin 1692 au château de Saint-Germain-en-Laye à Saint-Germain-en-Laye, à l'ouest de Paris, en France.
Ses parents étaient le roi déchu James II d’Angleterre et sa deuxième épouse Maria Beatrice de Modène. En 1688, son père catholique fut renversé lors de la Glorieuse Révolution en faveur de sa fille protestante, la reine Marie II, et de son mari et cousin germain paternel, Guillaume III, prince d'Orange, qui régna conjointement avec son épouse sous le nom de roi Guillaume III.
Le roi de France Louis XIV, cousin germain de son père, installa le château de Saint-Germain-en-Laye comme résidence de l'exilé Jacques II et de sa famille. Le bébé a été baptisé au château de Saint-Germain-en-Laye, à la Sainte-Chapelle.
Ses parrains étaient le cousin germain de son père, le roi de France Louis XIV et la princesse Elisabeth Charlotte du Palatin, la duchesse d’Orléans, la deuxième épouse du frère cadet de Louis XIV, Philippe Ier, duc d’Orléans.
UNE MUSIQUE D'UN BONHEUR CONTAGIEUX
Haydn : Quatuor à cordes en si b majeur op. 76 n° 4 "Lever de soleil"
Joseph Haydn enseigne un temps à Beethoven et surtout à Mozart qu’il est l’un des premiers à apprécier à sa juste valeur de génie, et avec lequel il se lie d’amitié. Considéré à tort comme le père de la symphonie – il en compose 104 - il porte néanmoins ce genre à son plus haut niveau par ses innovations : introduction lente, mouvements lents en variations, développement du menuet, plan en quatre mouvements. De même, il transforme le quatuor, jusque là considéré comme une pièce de divertissement, en une œuvre musicale à part entière. Traversé par le mouvement pré-romantique Sturm und Drang, il tend à une certaine expression dramatique dans sa musique.
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